Bienvenue sur le blog de mes stages et ateliers  d'écriture !

Textes écrits par des participants à mes ateliers et à mes stages d'écriture, manifestations littéraires, concours... 

Dernière publication

Catherine P.
31 mars 2025
Textes d'ateliers

Je me souviens de Mario, le locataire de mes parents. De nature immuablement heureuse, il comblait de vie le fond de notre cour. Il était de ces hommes rudes aux traits gravés par les intempéries et aux mains rabotées par le mortier. Chaque maison, chaque construction avait imprimé sa marque dans l'...

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Sylvie Reymond Bagur Disparition
28 mars 2025
Retrouvez la bibliographie et des textes extraits de nouvelles d'Anouk en suivant ce lien. Vous pouv...
Invité - Françoise Gailliard De dos
17 février 2025
Tout est là dans cet astucieux texte court : la fine observation de la petite personne, une première...
Invité - Véronique 343
3 février 2025
Bonjour, Ce texte sait trouver les mots et le rythme pour faire ressentir le fracas des sentiments e...

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28 mars 2025
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Deux voix s’ouvrent pour l’écriture, ou plutôt trois. Commençons par la plus généreuse -  la moins en vogue - la puissance du Verbe, le mouvement que porte en elle la profusion des mots des sonorités et des images quand elle n’est pas gratuite. Et puis la voix moyenne, contemporaine, celle qui se calque sur l’oralité de tous les jours, un usage simple de la langue, direct, la commodité d’un langage transparent sans musique ni ellipse, laissant toute la place à l’histoire et à ses personnages, à la psychologie, le suspense et l’intrigue. Et enfin la voix suggestive, l’écriture qui se concentre autour des vides qu’elle prend soin de créer, ces écritures avec sous-textes, écritures allusives, fortes des espaces laissés au lecteur, au lecteur patient et attentif qui aime être sollicité -le vrai lecteur ? Car, comme l’explique Vladimir Jankélévitch : "Les lacunes que nous comblons nous-mêmes agissent sur notre imagination comme un vide attirant et exaltent les puissances de rêve qui sont en nous." Faire confiance au Verbe, ne s’en servir que comme d’un outil le plus neutre possible ou pratiquer la brachylogie* (prise en sons sens le plus large d’ellipse) ? Écrire, c’est viser un peu de ces trois cibles, chaque style d’auteur composant sa palette.  Brachylogie : provient du latin brachylogia, « Brièveté dans l’expression ». Il s’agit d’une figure de rhétorique, plus précisément une ellipse consistant à ne pas répéter un élément de la phrase comme ci-dessous : "Sa tête se mit à tourner, son cœur à battre fort."  {loadmoduleid 197} 
06 mars 2025
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Écrire : le défi des pleurs et des larmes Illustration : La Descente de croix, Rogier van der Weyden (détail) « C’est tellement mystérieux le pays des larmes… » Le Petit prince, Antoine de Saint ExupéryLes larmes ne pourraient-elles pas, détrônant ainsi le rire, être proclamées le «  propre de l’homme » ? Quelles questions les larmes posent-elles aux relations humaines, sociales ou intimes et par là, à l’écriture ? À la fiction ?   Les mots, le vocabulaire des pleurs— Le  « plorer » du Xe siècle, issu du latin plorare, « crier, se lamenter, gémir » devient « pleurer » au XIIe siècle : verser des larmes sous l’effet d’une douleur physique ou morale, d’une émotion violente. Pleurs et larmes ces « « humeurs liquides qui s’écoulent d’une glande de l’œil » semblent déjà irréversiblement liés.— Curieusement « larmer » a disparu, « pleurer » a pris toute la place, plus doux peut-être ? K. Huysmans, toujours friand de mots rares, l’utilise pourtant dans « En Rade ». Pour revenir peut-être à la réalité des pleurs ? À l’écoulement, au mouvement physique ?   Des expressions et des pleursOn peut pleurer à chaudes larmes, verser toutes les larmes de son corps ou juste avoir la larme à l’œil, être bête à pleurer, verser des larmes de joie ou des larmes de crocodile, être sur le bord des larmes, pleurer comme un veau, pleurer amèrement, pleurer sur son sort, pleurer des larmes de sang, avoir des larmes dans la voix ou une crise de larmes, il existe des larmes qui nous brouillent la vue,  on peut pleurer comme une Madeleine ou comme une fontaine, se rendre au bureau des pleurs, pleurer de rire, ou rire aux larmes, fondre en larmes (et voir changer de matière son corps ?) croire qu’en pleurant on pissera moins, avoir des larmes de joie, parcourir la vallée des larmes, être au bord des larmes, les ravaler quand elles nous montent aux yeux. Il reste encore le si poétique « Frôler les larmes »…Finalement, il s’agit simplement « d’Être » en larmes. Puis, un jour, de sécher ses larmes.   L'imaginaire des mots du "pleurer" Larme : un mot qui reste ouvert, comme en suspens. On y sent la larme apparaitre se gonfler, se détacher.La larme, la goutte de chagrin, l’émotion matérialisée, un  mot comme une sorte de bijou de souffrance. Profondeur de l’émotion, matière délicate.Transparence.Elle se forme, se sépare, roule, il y a une vie de la larme.Et puis  objet-larme, objet de peintre - comme le tissu - peindre la larme, c'est faire une prouesse, montrer du savoir-faire, maitriser l’illusion de l’émotion, un exploit qui se place quelque part.. entre le sec et le larmoyant, entre l’absence de manifestation et son débordement qui lui faire perdre sa signification, sa force. Il y a le torrent de larmes, et puis la larme unique, précieuse,une sorte de chagrin pur, essence de chagrin. La larme, la goutte de chagrin s’écoule sur son chemin de joue.Délicatesse ondoyante sur une peau parcheminé ou fruitée,elle s’étire, marque le poids de l’émotion dans sa forme de poire tansparente,lanterne magique ou se reflète l’âmeManifestation, preuve ou mesnsonge. Les pleurs, moins condensés que la pluie et sa douceur liquide. Pleurs, un mot qui se perd. Qui s'est perdu.Est-ce que les animaux pleurent ? J'ai vu la larme d'une brebis couchée, mourante, tombée de la falaise. Larme du dernier souffle et de la souffrance. Coulée d'humanité ? Du point de vue littéraire, pleurer éloigne, neutralise un peu. Les pleurs sont plus concrets et puis il y a la  larme, l'arme, si proche de la lame.  La  goute de chagrin, finalement, j'y reviens.   Et la physiologie des larmes ? Liquide constitué essentiellement d’eau salée et ionisée, il existe trois sortes de larmes, toutes trois réflexes avec des mécanismes et des buts différents.— Les larmes qui servent à humidifier, lubrifier, oxygéner nettoyer la cornée. Présentes en permanence, ce sont des sécrétions que nous partageons avec les animaux. — Les larmes produites sous l’effet d’une agression extérieure par exemple le gaz dégagé par l’oignon ou une poussière dans l’œil. Porteuses d’anticorps et d’enzymes antibactériens, elles sont utiles pour défendre, protéger la cornée. — Les larmes liées à une joie ou un chagrin, celles qui nous intéressent. Ces larmes sont aussi réflexes : des sécrétions liées aux émotions  ! « Mais son cœur était soulagé, et de ses yeux coulaient des larmes qui tombaient sur ses mains ». F.Nietzsche Une mutation génétique s’est produite dans l’espèce humaine il y a des centaines de milliers d’années. Une erreur a connecté le système limbique – les régions cérébrales qui ressentent, détectent et expriment des émotions – aux glandes lacrymales. Cette erreur s’est reproduite, un gène a muté et cette mutation a dû présenter des avantages puisque, la sélection naturelle ne s’en est pas débarrassée !Si les animaux peuvent gémir, crier, hurler, aucun ne verse des larmes d’émotion, pas même nos plus proches cousins, les primates. Les pleurs renvoient à l’humanité ou peut-être est-ce l’inverse l’humanité s’est faite par les pleurs ? "J’avance dans la ruelle des couloirs, raide dans ma tenue tel un GI mal costumé. Et puis sur le seuil de ta chambre, haut du cœur, haut du corps, le spasme, le même encore, le temps de l’étonnement douloureux, les larmes montent, leur marée pousse jusqu’au bout des yeux, le corps subit la vague. Je frissonne, une fois encore la vue s’embue. D’où vient ce flot si puissant que je me tétanise ?" Extrait de mon roman,  L’Autre d’une femme. L’origine des pleurs se trouve donc dans le cerveau. La tristesse est l’une des émotions dont les neuro scientifiques ont découvrent la nature chimique au travers du rôle des neurotransmetteurs qui se modifient face à une nouvelle grave, un choc émotionnel. Ces processus cérébraux, qui agissent un peu comme des antidouleurs, s’accompagnent de manifestations corporelles (gorge serrée, boule à l’estomac, respiration réduite) et parfois, ce message nerveux fait couler des larmes.Elles ont une composition différente des autres larmes avec plus de protéines et d’hormones qui agissent sur la douleur. On retrouve également dans ce type de larmes les molécules responsables du stress ou des toxines apparues sous l’effet du stress. On pleure beaucoup dans l’enfance, en vieillissant, on produit moins de larmes, on pleure moins, mais on peut larmoyer. Quels sont donc les effets physiologiques des pleurs ? Une sorte de catharsis physiologique : antidouleur, relaxation, élimination de toxines du stress…Les larmes, sorte de protecteur psychique, nous laissent épuisés, à cause, bien sûr de la situation qui a provoqué les larmes, mais aussi de la libération d’hormones qui vont provoquer l’accélération du rythme cardiaque, la dilatation des vaisseaux sanguins et la production d’énergie à partir de nos réserves de glucose et d’acide gras, une dépense énergétique correspondant à une sensation de fatigue. Certaines théories affirment même que pleurer conduirait le corps à libérer des endorphines de bien-être, celles qui sont libérées par l’exercice ou le sport. Il est vrai également que pleurer fait travailler des muscles habituellement peu mobilisés comme ceux du menton, de la poitrine ou de l’intérieur de la gorge.Pleurer permet donc de retrouver un état d’équilibre émotionnel. Tous ces mécanismes contribuent à diminuer les tensions psychiques : tristesse, anxiété, angoisse, peur, y compris les tensions positives : joie, rire…Vertu de libératrice des larmes ? Dimension physique et haute densité psychique ! « Pleure afin de savoir ! Les larmes sont un don. Souvent, les pleurs, après l’erreur ou l’abandon, raniment nos forces brisées ! » Victor Hugo Pleurs et féminité  L’enjeu de genre ! Les hommes qui "ne pleurent pas" et puis se mettent à pleurer.Les larmes contiennent des hormones de stress dont elles permettent de réduire la concentration dans le corps, en particulier la prolactine, hormone responsable de la lactation après l’accouchement, de l’absence d’ovulation et du déclenchement des larmes. La lactotransferrine, hormone régulant la production de lait, est aussi à l’origine de cette surproduction de larmes chez les femmes. On peut aisément imaginer que ces deux substances se trouvent en moins forte concentration chez les hommes ! C’est pour cette raison biologique que les femmes pleurent entre 4 et 8 fois plus que les hommes à l’âge adulte et elles pleurent plus longtemps et avec moins de retenue.Habitudes sociales, codes culturels, éducation spécifique et biologie ne sont donc pas ici tout à fait étrangers… Dans certaines cultures, « les pleureuses » sont encore appelées pour pleurer les morts. Pleurer est alors un travail, un rôle social aussi. Une "histoire des pleurs" ?Acceptées chez les soldats homériques et romains (Priam vient implorer Achille pour avoir le corps de son fils Hector, Achille pleure son ami Patrocle, les exemples sont très nombreux dans l'Iliade et l'Odyssée) les larmes sont, au Moyen-âge, fortement liées à la foi, à l’émotion spirituelle au travail de deuil. On observe un mouvement de laïcisation au XVIIe. Les larmes deviennent une preuve d’humanité et garantissent la valeur morale de celui qui les verse. Le siècle suivant, avec notamment Rousseau, loin de se contenter d’entériner cette évolution, la radicalise de façon saisissante en promouvant une véritable « morale du sentiment ». Désormais, ne pas pleurer dans des circonstances touchantes, c’est se montrer dépourvu d’une « sensibilité » donnée pour “premier fondement de la société et revient à s’exclure de la communauté vertueuse et à sombrer dans ce que le XVIIIe siècle nomme la barbarie.En ce qui concerne l’art, c’est surtout la promotion du pathétique, conçu désormais comme catégorie esthétique autonome, qui, en donnant les moyens de penser un plaisir qui ose enfin s’avouer pour tel, débarrasse définitivement le langage des larmes de sa soumission à « une culture du refoulement ». Le pathétique devient progressivement, durant le dernier tiers du XVIIe siècle, “une catégorie esthétique à part entière, dégagée de toute visée morale ou religieuse”, il devient enfin possible de décrire librement, indépendamment de tout horizon éthique, dans le cadre d’une rhétorique adulte et désormais soucieuse de penser l’esthétique comme objet d’étude autonome, la volupté des larmes  !  En instituant “la promotion esthétique de la sensibilité  », cette autonomisation du pathétique favorise de façon décisive l’envahissement de bon nombre d’ouvrages du siècle suivant par le langage des larmes .Le partage net entre un masculin qui ne pleure pas et un féminin associé au pleur facile, allant ainsi plus loin encore que la biologie, s’installe notamment à partir du XIXe. Le langage des larmesIl faut noter le lien des mécanismes des larmes avec le nerf facial, avec le nerf maxillaire supérieur, ce qui explique le surgissement d’expressions particulières, de mimiques spécifiques liées au fait de pleurer. Les larmes forment ainsi une partie d’une expressivité globale de la souffrance et de la douleur.Des formes primitives (signal de douleur ou de détresse), les pleurs sont devenus une forme de communication élaborée dont on peut penser qu’elle a contribué à renforcer les liens sociaux et ainsi à permettre à nos ancêtres de survivre et de prospérer. Il peut prendre le relais du langage verbal : on peut pleurer sous le coup d’une émotion qu’on ne peut parvenir à verbaliser, lorsque “les mots ne viennent plus.” Le langage des larmes, considéré comme un système de signes “muets”, assure une communication dans un environnement socioculturel donné : il dépend d’un système de règles, de normes et de modes en vigueur à une certaine époque et dans une certaine culture. Grâce à nos larmes, l’autre peut capter le message de souffrance, le degré d’émotion que nous vivons. Là où nous n’avons plus ou peu de mots, les larmes prennent en charge la communication humaine et permettent, d’autant plus que l’interlocuteur est à l’écoute, un ajustement de ses réponses envers l’autre, favorisant par là même un échange empathique. Le lien entre pleurs et visage est devenu un élément essentiel de la communication : un moyen crucial de déchiffrement de l’émotion, de la douleur de l’autre. Les larmes s’écoulent et c’est comme si quelque chose de l’intériorité se matérialisait.   Les larmes : vulnérabilité ou moyen de pression ? “À lire nos anciens, il semble que les hommes aient beaucoup pleuré. Ce n’est plus de mise. Il n’est pas grand monde pour larmoyer dans les romans contemporains comme dans la vie. Cette effusion est mal vécue. L’époque se veut cynique. Sous le prétexte d’une affreuse pudeur, on aura rayé, en condamnant les larmes, ce dernier signe corporel des vastes émotions incompressibles dans de si petits corps. Le mâle surtout, et mystérieusement, n’a plus ce droit. Il sera bientôt réduit à sa plus simple expression. Il bande, éjacule et meurt – activité de gibet. Je n’ai pas eu cette chance. Je suis des rares qui osent encore. J’en suis à mon quatorzième lacrymatoire gallo-romain offert en cadeau de rupture. C’était ce matin, au réveil, après avoir écouté une nouvelle fois la chère voix de Rodogune au téléphone j’ai fini par sangloter – l’émotion vibrante m’épuise, comment arriver jusqu’à la Nuit, par quel chemin et dans quel état ?” Michel Castanier Les larmes, sécrétions réflexes (sauf chez certains comédiens ou antiques pleureuses), nous livrent, nous libèrent, nous servent, nous révèlent, nous rendent perceptibles. Elles posent la question de la passivité / l’activité, de la force /la faiblesse. Par nos larmes, nous apparaissons dans notre vulnérabilité : pleurer c’est montrer une perte de contrôle sur nos émotions, une perte de défense. Laissant de côté le monde des apparences, de la bienséance, les larmes sont parfois des moments de vérité. “PLEURER. Propension particulière du sujet amoureux à pleurer : modes d’apparition et fonction des larmes chez ce sujet.Je, moi qui pleure toutes les larmes de mon corps” ? ou verse à mon réveil “un torrent de larmes” ? Si j’ai tant de manières de pleurer, c’est peut-être que, lorsque je pleure, je m’adresse toujours à quelqu’un, et que le destinataire de mes larmes n’est pas toujours, Je même : j ’adapte mes modes de pleurer au type de chantage que, par mes larmes, j’entends exercer autour de moi.En pleurant, je veux impressionner quelqu’un, faire pression sur lui (“Vois ce que tu fais de moi”). Ce peut être - et c’est communément - l’autre que !” on contraint ainsi à assumer ouvertement sa commisération ou son insensibilité; mais ce peut être aussi moi-même : je me fais pleurer, pour me prouver que ma douleur n’est pas une illusion : les larmes sont des signes, non des expressions. Par mes larmes, je raconte une histoire, je produis un mythe de la douleur, et dès lors je m’en accommode : je puis vivre avec elle, parce que, en pleurant, je me donne un interlocuteur emphatique qui recueille Je plus « vrai » des messages, celui de mon corps, non celui de ma langue : « Les paroles, que sont-elles ? Une larme en dira plus. » » Roland Barthes, Éloge des larmes Sincérité des pleurs?Larmes de crocodile : voici l’expression qui pose le soupçon sur les pleurs ! Elle proviendrait d’une légende de l’antiquité dans laquelle les crocodiles, cachés dans les hautes herbes du Nil, auraient attiré leurs proies par des gémissements et des plaintes. Une autre explication, moins poétique, affirme que, lorsque le crocodile ouvre très grand sa mâchoire pour croquer sa proie, il appuierait sur ses glandes lacrymales, déclenchant la production de larmes. Quoi qu’il en soit, ces deux explications ramènent au fait que les larmes de crocodile n’ont rien à voir avec une tristesse sincère, mais qu’elles illusionnent, cherchant à émouvoir de façon hypocrite quelqu’un pour le tromper. Le soupçon de duplicité de dissimulation et de mensonges existe depuis les premiers moralistes. Les larmes, fausse faiblesse et vraie puissance, se révèlent de formidables machines de manipulations de l’autre. L’extériorisation des sentiments, des émotions, peut être un moyen de pression, de culpabilisation. Sur le plan physiologique déjà, les pleurs dégagent un signal chimique volatil dont la perception par un autre individu, par le biais des récepteurs de l’olfaction serait à l’origine d’un effet sur son état d’esprit. On peut rappeler qu’une équipe de chercheurs du Weizmann Institute of Science, en Israël, a pu démontrer que les larmes des femmes envoient des signaux chimiques volatils, qui entraîneraient une chute de la testostérone chez l’homme, induisant par là même une baisse de libido.   Les larmes comme une arme ?Voici une sorte de « nouvelle tendance » que j’ai trouvée dans plusieurs livres et émissions récentes : les larmes comme arme politique. En voici un exemple dans un livre qui vient de sortir « L’Amour et la révolution » de Johanna Silva, l’ex-compagne et ex-attachée parlementaire du député de la Somme François Ruffin : « J’avais un nouveau cheval de bataille qui m’était propre : je voulais défendre l’humanité, la vulnérabilité, la bienveillance au sein du monde politique. Je sentais bien que ce n’était pas une niaiserie, qu’il y avait quelque chose à creuser. (…) J’en étais même venue à considérer mes pleurs intempestifs comme une arme. » Un rapport aux larmes, une vision des larmes, qui fait réfléchir… Quelques pistes d'écriture des larmes et de réflexion...— Mystère du surgissement, de la matière, de l’odeur des larmesForme des pleurs : sanglots ? Écrire comme des sanglots ? Poétique des larmes ?— Le moment des pleurs : immédiat, l’après-coup. Moment de pleurer ou pas ? Trop tard ? Sa durée ? Trop long ? Trop bref ?— Retenir, garder, refouler ? Surgissement des larmes : « être pleuré ? » — Être l’otage, captif de ses larmes ? — Épanchement, faiblesse, vulnérabilité. Répandre des larmes : pleurer, pleurnicher, s’épancher.— Laisser couler ses larmes, s’autoriser, ne pas même les sécher ou les réprimer.— Être submergé, débordé.— Fonte de l’identité sociale et personnelle qui craque, qui fond ?— Maitrise, souveraineté de soi ou sa disparition. — Censurer. Larme et volonté ? Aveu de faiblesse ou rage ?— Libérer, accueillir les pleurs— Pleurer = s’humaniser ?— Jamais seul quand on pleure ?— Pleur solitaire. Pleur privé, intime ? Se cacher. Larme et pudeur. Intimité des larmes et pourtant manifestation extérieure— Pleur et relation amoureuse ou amicale— Parler avec ses larmes, se taire et dire ?— Refus de voir l’autre pleurer.— Afficher ses pleurs comme un reproche. — Demander par les larmes : implorer, de justice de réparation.— S’excuser de pleurer— Prise de pouvoir : attendrissement, culpabilisation.— Appel à l’autre. Faire pression ou subir ?— Pleur social et dimension culturelle.— Émotion publique ou privée— Travail et temps du deuil. Pleurer les morts. — Les larmes du quotidien, la « vie embuée ? »— Déplorer : ressassement, lamentation.— Solidarité, contagion des larmes ? Communion par les larmes : pleurer avec, pleurer ensemble. — Pleurer au cinéma ou au théâtre. Catharsis ?— Politique et poétique, transformer le réel ou une relation ? Pas simplement une expérience de douleur : demande de consolation ou de justice, d’une future réparation— Larme comme arme politique ?— Absence, fin des larmes. Sécher ses larmes— Ne plus savoir pleurer ? Être bloqué.— Bonheur de pleurer dans un film de Truffaut : l’enfant avoue que pleurer, c’est un bon petit plaisir ! — Métaphysique des larmes ? « Au jugement dernier, on ne pèsera que les larmes ». Cioran.      {loadmoduleid 197}
01 mars 2025
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" «Vous dites vrai… mais c’était bon de votre temps. » reprit Véra, qui aimait à parler de « son temps » comme tous les esprits bornés qui sont persuadés que la nature des personnes se transforme avec les années, et qui s’imaginent savoir à quoi s’en tenir mieux que personne sur les singularités de leur époque… « Aujourd’hui... » ". Cette citation tirée de Guerre et Paix que je relis en ce moment est un bel exemple de réponse à ceux qui m'interrogent ou s'interrogent : mais pourquoi donc lire encore les classiques ? Sortir de l'illusion du caractère unique et supérieur du "contemporain" est une question qui a traversé toutes les époques.

Textes de Michel Castanier

Certains lecteurs du blog ont exprimé le souhait de lire des de textes de Michel Castanier, en voici deux. D'abord un extrait de son texte racontant le séjour de Victor Hugot dans la "Clinique des amours", texte dans lequel l'on peut se faire une idée de sa fantaisie, de son imaginati...

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  75 lectures

Disparition

Michel Castanier

C'est avec beaucoup d'émotion que je vous annonce le décès de Michel Castanier. Beaucoup d'entre vous ont eu l'occasion de découvrir l'un de ces textes dans une de mes proposition d'ateliers. Auteur talentueux et inclassable, il faisait partie du groupe qui est à l'origine des éditions de ...

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  115 lectures

Concours de nouvelles

L'agence de voyage Colombus propose un concours de nouvelle soutenu par Air France, un voyage en long courrier à gagner.  Le thème : une expérience de voyage. Le sujet  est présenté ainsi : "Escale de vie :  un voyage qui transforme." Longueur du texte&nb...

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  393 lectures

Recueil de nouvelles

J'ai le plaisir de vous annoncer la publication d'un recueil de nouvelles d'Hélène Delprat, fidèle participante aux ateliers. Il s'intitule "Parfois l'histoire est courte". Disponible en format numérique ou papier, il sera bientôt diffusé chez de nombreux libraires.  Amateurs de ...

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  445 lectures

Printemps de poètes

Printemps des poètes 2024

Voici le texte officiel qui présente le thème de cette année 2024, " la grâce ".  "Quel vocable de fière lignée, qui soit tout aussi déroutant, inspirant que vaste, à la fois doté d'un sens ascendant capable d'éveiller les voix hautes et valeureuses, mais lesté cependan...

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  532 lectures

Ma contribution à l'atelier sur le mythe

Petit mythe d'humeur

 Détruire, déconstruire, défaire, dé lier, Libérer… Comme un ballon gonflé de son seul moi, Flotter. Assez loin pour quitter la bride des repères Et n'être dominé que pas ses seuls désirs D'être SOI Lire la suite...

  631 lectures

Et il s'en vont.

Et ils s'en vont. Sont-ils alignés en attendant leur tour, ou forment-ils des grappes en partance ? Un flux, un saut, un pas de plus, de trop ? Non, de l'inéluctable. Ils ont terminé un voyage héros d'un jour, du dernier jour, ils sont immenses dans la pensée qui se fait sensation imm...

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  727 lectures

Stéphanie, troisième prix au concours Livressence

Concours d'écriture

Félicitations à Stéphanie qui participe à l'atelier de Nîmes du mardi soir ! Elle a remporté le troisième prix du concours d'écriture organisé par la librairie parisienne Livressence avec un texte qu'elle avait écrit ici en atelier suite à une proposition sur l'épi...

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  621 lectures

Le Ceiba

Laurent Tschumi, qui a participé à un de mes stages d'écriture, publie un roman inspiré par son expérience en Amazonie, je vous propose de le découvrir. Résumé L'aventure est au centre de ce livre, une aventure qui mène au cœur de l'Amazonie et qui, au fil des pages, se révèle être un...

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  581 lectures

Concours de nouvelle

Un concours organisé par les Éditions Passiflore, implantée à Dax sur le thème de l'eau : ville thermale oblige. Le jury est  composé "d'enseignants, bibliothécaires, correctrices et lecteurs avertis".   Il y a un incipit obligatoire écrit par Jean-Michel Corm...

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  677 lectures

Un poème pour les fêtes !

J'ai le plaisir de vous annoncer que Bernard, qui a participé pendant plusieurs années à mes stages et ateliers, vient de remporter un concours de poésie. Son texte, "La saga chromatique" a été choisi parmi trois cent poèmes. On y retrouve son style pétillant, son art des images inatt...

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  804 lectures

Concours de textes courts

Concours

Un autre concours de textes courts ou de poésies organisé cette fois par l''association AMAVICA en partenariat avec Les Mille-Poètes en Méditerranée. Il s'agit de leur 10ème Grand Concours International de Poésie et de Textes courts ; il est ouvert du 10 novembre 2022 au 15 ...

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  981 lectures

Concours d'écriture !

Il s'agit d'écrire un texte de moins de 4000 signes, espaces compris, avant le 20 décembre 2022 sur le thème "Plis et replis de la terre". Un concours original, car les trois lauréats recevront une illustration de leur texte, un tableau de Reena, peintre-agric...

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Pierre Mari évoque mon roman Sève d'automne

Pierre Mari, auteur et critique littéraire qui a publié notamment "L'Ange incliné" et "Résolution" chez Actes Sud ainsi que "Les Sommets du monde" chez Fayard  vient de terminer la lecture de mon roman 'Séve d'automne'.  Voici le commentaire qu'...

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Tobias Wolff, Engrenages

Après Emmanuel Berl et l'exploration d'une subjectivité hyper consciente d'elle-même, avec ce court roman de Tobias Wolff, nous sommes dans un tout autre registre littéraire. Cet auteur, connu pour ces nouvelles, fait partie de la littérature contemporaine américaine parfois qual...

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Samedi 29 octobre atelier et concert-lecture

Manifestation autour du Récit-page

Je vous invite à participer - en direct à Nîmes ou en visio - à notre manifestation sur le Récit-page le samedi 29 octobre à partir de 14h30 : un atelier suivi d'un concert-lecture avec des auteurs qui présenteront leurs textes ainsi qu'un récitant. Vous pourrez à cette occasion découvrir une f...

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Commencer par la fin, livres et films

A propos du livre d'Emmanuel Berl, j'ai évoqué les romans qui révèlent d'emblée la fin de l'histoire qu'ils racontent. A priori, cette façon de griller dés le début sa meilleure cartouche peut sembler délicate, elle est en fait riche de possibilités et les effets produits pe...

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Méditation sur un amour défunt, Emmanuel Berl

Un livre dont le titre livre la fin de l'histoire :  celle d'un amour mort, voilà un bel exemple de prolepse ! Tenir le lecteur pendant  160 pages en explorant les méandres d'un amour dont on connait déjà l'issue, la gageure est ici pa...

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Samedi 1 octobre à 17h, récital avec Jacques Greg Belobo

Un moment exceptionnel, la musique en petit comité ! Ce chanteur, qui fait une carrière internationale, intérprétera, chez nous au Patio, des airs d'opéra, des mélodies françaises et camerounaises avec, au piano, Philippe Reymond. Le découvrir en vidéos. Réser...

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Dialogues et roman

Pas trop de dialogues dans un roman ! Voici un de ces lieux communs de l'écriture littéraire qui ont la vie dure. Si la littérature est un art et non un produit standardisé ou un rituel, elle doit pouvoir utiliser dialogue, description ou récit à sa guise. Mais il s'agit ici du roman me di...

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Le Patio au printemps

Je ne résiste pas à l'envie de partager cette photo du patio qui constitue le cœur de notre maison, un endroit privilégié en pleine ville de Nîmes. Le voici, fraîchement terminé après une année de travaux. Nous disposons ainsi d'un lieu pour écrire et, à partir de l'an prochain,&...

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Romantiser le monde ?

Au moment où certains d'entre-vous se penchent sur l'écriture de l'éphémère, voici une citation du poète Novalis.  Romancier, philosophe, juriste, géologue, minéralogiste et ingénieur des Mines allemand, il est né en 1772 et mort en 1801.  "Le monde doit ...

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Fiction et projection de soi

Avec les propositions sur le flux de conscience et le monologe intérieur, nous avons tenté de réduire la distance entre le texte et ce qui est raconté. Un préalable n'est-il pas de réduire la distance entre l'auteur du texte et ce qu'il évoque ? Cela ne peut se faire qu'en cherch...

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Les livres de Jean-Pierre Mailhan de l'atelier d'Aigalier.

C'est avec plaisir que je vous propose de découvrir les livres de Jean-Pierre qui participe à l'Atelier d'écriture que j'anime à Aigalier. Voici quelques informations à propos de ses activités: Mercredi 6 avril 15 H 00 à la Bibliothèque de St Maximin (à côté de l'église).Présentation de se...

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Un roman de Jean-François "Une terrasse au soleil"

Vous avez pu apprécier l'écriture de Jean-François au travers de plusieurs textes de ce blog, je vous invite à découvrir l'un de ses romans : "Une Terrasse au soleil" aux Editions Les Chantuseries. Vous pouvez le commander en ligne o!u en librairie. Vous trouverez ci-dessous la quatri...

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Inceste

Sujet difficile que cette "allégorie personnification". Voici un texte  que j'ai écrit dans le cadre de cette proposition. Il ne s'agit pas d'un modèle à suivre, mais d'une possibilité ouverte, d'un exemple de réponse à cette difficulté : personnifier une abstracti...

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Salon de la biographie de Nîmes, interview d'FR3 à propos de mes stages sur les textes longs

À l'occasion du Salon de l'Autobiographie, deux journalises des FR3 sont venues m'interviewer au Patio en compagnie de Brigitte M. qui participe à mes stages de week-ends à Nîmes sur l'écriture longue :  roman, récit autobiographique et autofiction. Une petite erre...

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Les Effacements, un recueil de nouvelles que je vous invite à découvrir

Comme promis, voici l'un des livres publiés parJean-François, son second recueil de nouvelles intitulé :  "Les Effacements" aux Editions Ex Aequo.  Le thème : la disparition, la rupture avec, dans leur sillage, les nouveaux départs qu'elles rendent p...

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Découvrir le livre de Claudine !

Claudine, fidèle participante des stages d'été et des ateliers en ligne, vient de publier un recueil de textes que je vous invite à vous procurer.  En voici la quatrième de couverture : "Comme un photographe capture des instants furtifs avec son objectif, Claudine Griselin saisit des momen...

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Vidéo de mon passage dans l'émission Temps Libre

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  877 lectures

Recueil de nouvelles et de textes de l'atelier en ligne

Je suis heureuse de vous présenter le recueil de textes et de nouvelles de l'atelier en ligne qui a eu lieu pendant le premier semestre 2021. Seize auteurs ont accepté de partager leur texte, je les remercie de m'avoir offert l'exemplaire que j'ai reçu ce matin par courrier. Je remercie tout pa...

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Interview pour Tourisme Culture Magazine.

   Voici la vidéo d'une interview réalisée par Fabrice Roy en juillet 2021 à propos de " Sève d'automne ",  de mon rapport à l'écriture, de mes sources d'inspiration et de mon éditeur Les Editions de Paris, Max Chaleil. Il suffit, si vous souhaitez la visionner, de...

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Un avis de libraire sur Sève d'automne

"Avec son roman Sylvie Reymond Bagur nous plonge au coeur des Cévennes, à la fin de la première guerre mondiale, dans les pas de Louis, poilu blessé par les horreurs des combats. un texte fort porté par une écriture évocatrice, puissante et poétique dans lequel les vallées cévenoles seront les ...

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Extraits de la lettre de Madame Durbet Giono à propos de Sève d'automne

"J'ai été très prise par sa lecture. J'ai beaucoup aimé les descriptions de cette nature âpre, de ces paysages rudes qui engendrent la nostalgie.Heureusement qu'il y a cet espoir de la nature qui renait des décombres, car l'histoire est dure, une vraie tragédie grecque. C'est très prenant cette impo...

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  1173 lectures

"Sève d'automne" dans la vitrine de la librairie Tessier

Je viens de découvrir que mon roman "Sève d'automne, chronique d'un retour " est exposé au centre de la vitrine de la librairie Tessier, 11 rue Régale à Nîmes, je n'ai pas résisté à l'envie de partager avec vous ce petit plaisir d'auteur... Renseignements...

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  1066 lectures

Séance de dédicaces

J'ai le plaisir de vous annoncer que je dédicacerai mon roman "Sève d'automne, chronique d'un retour " à la librairie "le Poivre d'Âne" située au 3 Rue Arthur Robert à Manosque dans les Alpes de Haute Provence, le samedi 26 juin de 10 h à 13h. Il y aura d'autres séances: Nîm...

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Début des travaux dans le patio !

Notre lieu de vie, de musique et d'écriture situé au 29 rue d'Aquitaine à Nîmes entre dans une nouvelle phase.

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Extrait de l'article du Midi Libre sur Sève d'automne, chronique d'un retour

Une gorgée de miel de châtaignier. C'est par une longue et douce sucrosité que vient refouler une soudaine amertume, que le premier roman de Sylvie Reymond Bagur s'ouvre. Louis, poilu de 14, de retour sans crier gare, les poumons brûlês de la moutarde des gaz allemands et le visage tuméfié, (re)déco...

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Premier avis en ligne sur mon roman "Sève d'automne" qui vient de paraître...

Un vibrant hommage aux Cévennes.   Je viens de terminer ce livre avec beaucoup d'émotion. Il parle infiniment à mon cœur de cévenole, tant il décrit bien la vie de ce pays après la guerre de 14. Cette guerre qui a saigné la population, coupé des branches entières de toutes les familles, le...

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Jeu de mot et de désir du lendemain, en remerciement du partage de vos textes...

Un mot dont j'aime supprimer l'article.  Rotondité, et volupté. En deux marches. Deux syllabes. Une fois lancées rien ne les trouble, béances d'une bouche étonnée sur la pente glissante des sons et des images. Rien ne t'arrête. Tu es intransitif, roi intransigeant d'un ...

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"Sève d'automne, chronique d'un retour "

J'ai le plaisir de vous annoncer que mon roman édité aux Editions Paris, Max Chaleil, est désormais disponible en librairie et sur tous les sites de vente en ligne. Vous pourrez trouver plus d'informations ainsi que l'incipit sur la page dédiée à ce livre sur le site . Un roman q...

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Souvenir de désir

Pour lancer la participation de l'atelier au Printemps des poètes, voici un texte en lien avec ma vie précédente, ma vie de danseuse et son écriture avec cette "photo souvenir". C'était au temps où j' écrivais sur la danse. C'était difficile et parfois le temps de l'écriture pouvait s...

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Printemps des poètes 2021, "sous le signe du Désir" en visio le 9 avril à 18h 45

 Poésie, fiction courte... si le Désir vous inspire nous pourrions nous retrouver en visioconférence le vendredi 9 avril à 18h45 pour partager des textes. Après la belle expérience de la Nuit de la lecture en janvier, j'aurais plaisir à vous écouter. Il suffit de v...

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Une belle nouvelle, publication du livre de Maurice Berthon !

J'ai le plaisir de vous annoncer la publication de "Gelendzhik"​, un livre de Maurice, fidèle participant des ateliers de Nîmes. Je n'ai pas encore eu la possibilité de le lire, mais je le ferai rapidement et je vous invite à vous procurer son ouvrag...

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" La Jeune Fille au Chevreau "

C'est à cette statue ou, plus précisément, à son modèle Marcelle Polge que le texte de Christine, "La Charrette", m'a fait penser. La jeune nîmoise choisie durant les années 1920 par le sculpteur Marcel Courbier est devenue une cé...

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Découvrir les livres de Philippe Audureau

Livre de Philippe Audureau

Philippe, écrivain a fait, il y a déjà plusieurs années, un stage d'écriture à Bayssac. Né en Vendée, il vit aujourd'hui dans la métropole nantaise. Ses ouvrages sont édités aux Éditions du Petit Pavé. Sa première publication est un recueil de nouvelles primées à différents conco...

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" Un mot pour un autre » avec Michaux et Tardieu "... Élia Casanova 14/05/2016

Atelier Jean Tardieu

- Merdour Maline ! cette niche est en soleil ! Oh c'est très lourd d'aller friche prêtement avec toi ! Dans la fourbe poile bien à épaissir des crosses pas chutées et mènement levées. Moi, j'ai flutiaux une carbonate à sucs dans l'abreuvoir ! je l'ai pas forbilé cette m...

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Textes à redécouvrir

30 avril 2021
 Cher Toi-même Enfant, je me suis vu grandir. Trois fois par jour, tu me regardais tourner ma brosse à dent. Je me suis intéressé à toi le jour o...
987 lectures
19 septembre 2022
Posée, là, dans le relax bleu azur, comme une chose cassée, attendant d'être réparée, elle pose la main sur son bras droit, vers le haut, là ou...
825 lectures
1 décembre 2021
Le soleil s'éveille doucement, les premiers rayons sont déjà brûlants, la journée sera caniculaire. Après plusieurs heures de piste, nous voilà e...
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Phrases d'auteurs...

"Si vous avez quelque chose à dire, tout ce que vous pensez que personne n'a dit avant, vous devez le ressentir si désespérément que vous trouverez un moyen de le dire que personne n'a jamais trouvé avant, de sorte que la chose que vous avez à dire et la façon de le dire se mélangent comme une seule matière - aussi indissolublement que si elles ont été conçus ensemble."  F. Scott Fitzgerald

"Le romancier habite les seuils, sa tâche est de faire circuler librement le dedans et le dehors, l'éternité et l'instant, le désespoir et l'allégresse."  Yvon Rivard

" La vie procède toujours par couples d’oppositions. C’est seulement de la place du romancier, centre de la construction, que tout cesse d’être perçu contradictoirement et prend ainsi son sens."  Raymond Abellio

"Certains artistes sont les témoins de leur époque, d’autres en sont les symptômes."  Michel Castanier, Être

"Les grandes routes sont stériles." Lamennais 

"Un livre doit remuer les plaies. En provoquer, même. Un livre doit être un danger." Cioran

"En art, il n’y a pas de règles, il n’y a que des exemples." Julien Gracq, Lettrines 

"J'écris pour me parcourir. Peindre, composer, écrire : me parcourir. Là est l'aventure d'être en vie."Henri Michaux

"La littérature n’est ni un passe-temps ni une évasion, mais une façon–peut-être la plus complète et la plus profonde–d’examiner la condition humaine." Ernesto Sábato, L’Ecrivain et la catastrophe

"Le langage est une peau. Je frotte mon langage contre l'autre. " Roland Barthes, Fragments d'un discours amoureux 

 

 

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Faire peur au lecteur !
Faire peur au lecteur !
« L’émotion la plus forte et la plus ancienne de l’humanité c’est la peur, et la peur la plus ancienne et la plus forte est celle de l’inconnu. » affirme H. P. Lovecraft. Mais, sous l’évidence du mot et de l’émotion qui lui est associée, qu’est-ce finalement, la peur ?...

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