Je me souviens de Mario, le locataire de mes parents. De nature immuablement heureuse, il comblait de vie le fond de notre cour. Il était de ces hommes rudes aux traits gravés par les intempéries et aux mains rabotées par le mortier. Chaque maison, chaque construction avait imprimé sa marque dans l'...
A la Libération, elle sera tondue, humiliée, exécutée et son corps profané. La statue, plusieurs fois vandalisée, n'a pas non plus survécu. Il reste une copie en bronze que j'ai pu admirer au Musée des Beaux-Arts de Nîmes avec émotion, une sorte de malaise devant l'innocence de ce corps offert, inconscient de ce qui l'attend.
Jean-François Roseau a tiré un livre de ce drame, j'avoue que je ne l'ai pas lu, la quatrième de couverture ne m'a pas tentée, j'ai préféré rester avec les images que j'avais en tête et que je partage ici avec vous.