Les livres de Jean-Pierre Mailhan
- Copacabanon
Editions du Palio
QUATRIEME DE COUVERTURE
Automne 2003.
Jean-Pierre, cadre supérieur de sociétés d’assurance, licencié pour raison économique et chômeur depuis de nombreux mois, est contraint de vivre dans une baraque de chantier à Clichy à laquelle il a donné le nom dérisoire de Copacabanon. Il ne s’effondre pas pour autant. Son réseau relationnel se délite mais un dernier carré d’amis sûrs lui reste fidèle. Tout en cachant obstinément à ses enfants son refuge à ses enfants, il réussit à conserver avec eux des relations régulières. Le soutien chaleureux des habitués du bistrot d’à côté l’aide à conserver une discipline de vie salutaire et à trouver un nouveau sens à son existence. Surtout, les femmes ne l’abandonnent pas ! Jean-Pierre découvre que son pouvoir de séduction est demeuré intact. A défaut d’accumuler les entretiens d’embauche, il remporte quelques succès amoureux. Les femmes lui redonnent confiance chaque fois qu’il se met à douter de son avenir professionnel. L’amour, dit-on, triomphe de tout. « Copacabanon » démontre que ce vieux dicton latin vaut notamment pour la recherche d(‘emploi dans l’assurance !

- 33 Jours de la vie d'un homme
Editions du Palio
33 JOURS DE LA VIE D’UN HOMME / QUATRIEME DE
COUVERTURE
L’action se déroule en 1988.
Didier, un cadre prometteur de trente-trois ans, tout juste confirmé dans son nouveau poste chez un grand assureur, mène une vie presque réglée dans son nid douillet de Saint-Germain-en-Laye. Après un mariage raté et de nombreuses conquêtes féminines, il aspire à une pause. Quand Bénédicte fait irruption dans son existence, il est loin d’imaginer qu’elle va bouleverser ses habitudes et ses certitudes. En trente-trois jours, la belle brunette de onze ans sa cadette lui fait découvrir de nouveaux milieux et des audaces qu‘il s’interdisait jusque-là. Au fil du journal où il relate ce parcours initiatique et son lot d’épreuves délicates ou pittoresques, l’auteur décode les mœurs de la bonne société de l’ouest parisien, les subtilités managériales des compagnies d’assurances et la force d’attraction de la franc- maçonnerie. En cette fin de siècle encore toute optimiste, l’heure est à la légèreté et à la frivolité. Au coté de Didier, Bénédicte montre qu’en matière d’amour, l’ardeur n’attend pas le nombre des années.

- Annie ou l'amour SDF
Editions La Bruyère
QUATRIEME DE COUVERTURE
Issus de deux mondes différents, ils ébauchent une relation torride : Xavier, 48 ans, est un séduisant cadre de banque et auteur cultivé de romans policiers ; Annie, 56 ans, titi parisienne, experte en argot, est serveuse dans une boutique de restauration rapide ; mais spontanée et délurée dans l’intimité, elle se ferme brutalement à l’évocation des banalités du quotidien. Enquêtant habilement, Xavier découvre la raison de ce comportement : Annie est SDF et dort dans une camionnette ! Mais la charité a-t-elle sa place dans une relation intime et, dans des circonstances extrêmes, faut-il donner une envergure à une liaison bancale sans avenir ? Dilemme d’autant plus brutal que, simultanément, des rivales plus jeunes, aisées et cultivées lui offrent une relation plus cohérente et plus exaltante ? Xavier, déjà empêtré dans une quête intime pour dissocier passion charnelle et vrai sentiment amoureux doit choisir. Dans ce labyrinthe sentimental, il succombera aux charmes d’initiations érotiques et recevra également quelques gifles, certaines retentissantes. Finalement, c’est une femme patiente mais autoritaire qui, en imposant à Xavier une inattendue et cinglante épreuve ascétique, réussira à transformer le vieux garnement en compagnon enfin mature, apaisé et fiable.

- Une jeunesse (peu) vertueuse sous les Trente Glorieuses
Nombre7 Editions
Présentation
POURQUOI ECRIRE LES MEMOIRES DE MES VINGT-DEUX PREMIERES ANNEES ?
Déplorant que je ne disposais que de quelques informations éparses sur la jeunesse de mes parents, j’ai souhaité que mes enfants et descendants n’éprouvent pas la même frustration.
J’ai également désiré, dans les premiers chapitres, honorer la mémoire de certains de mes ascendants, en rappelant des évènements particuliers de leur vie.
- Ma grand-mère maternelle qui rejoignit le rang des nourrices morvandelles allaitant des enfants qui n’étaient pas les leurs.
- Ma grand-mère paternelle qui porta le deuil de son jeune mari toute sa vie.
- Mon grand-père paternel mort pour la France pendant la Première Guerre mondiale.
- Ma maman accompagnatrice provisoire d’une star de cinéma
- Mon papa, policier à Paris sous l’Occupation, mais résistant.
J’aurais pu me contenter de faire relier ces mémoires par un imprimeur mais des « lecteurs- tests », qui ne me connaissaient pas et appartenant à des générations plus jeunes que la mienne, m’ont encouragé à envisager une diffusion dépassant mon cadre familial car le récit est truffé de précisions sur le contexte économique, politique, culturel, sociologique et moral des Trente Glorieuses.
J’ai veillé également à jalonner mon histoire d’anecdotes comiques ou truculentes.
Pourquoi avoir attendu un demi-siècle, ou davantage, pour rédiger le récit de ma jeunesse ?
Honneur aux dames. Je les évoque prioritairement.
Divers chapitres sont consacrés à des adolescentes et à des jeunes femmes qui m’ont sensuellement accompagné mais trois d‘entre elles, plus âgées que moi, étaient mariées. Il m’importait de respecter un devoir de discrétion, même si j’ai modifié leurs prénoms. Concernant les femmes en général, je confesse également quelques inconséquences et abominations dont je ne suis pas fier.
Ex soixante-huitard ayant rejoint le milieu anarchiste, j’ai envisagé de concrétiser mon attrait pour les explosifs (vivace depuis mon enfance). Puis ayant adhéré à la cause irlandaise, j’ai souhaité rejoindre, voire créer, l’antenne française de l’IRA. Encouragé par l’absence de représailles à toutes mes outrances, j’ai failli franchir la ligne rouge qui dissocie subversion et délinquance. Ayant eu la chance de sympathiser ultérieurement avec des agents des services spéciaux et des grands flics des Renseignements généraux, j’ai compris que le temps se révélait un allié précieux pour certaines confidences.
J’avoue également un projet de meurtre, hors de tout contexte politique, à l’encontre d’un directeur de camp d’adolescents.
Enfin, à l’aube de ma carrière professionnelle, j’ai eu entre les mains un courrier, qui n’aurait jamais dû me parvenir, relatif aux essais nucléaires en Polynésie ; et j’ai géré les conséquences de la catastrophe aérienne de Goussainville, dossier très sensible car empreint d’espionnage soviétique. Et je ne pouvais évoquer ces évènements avant que divers dossiers soient déclassifiés et certaines personnes décédées.
Sinon, mon histoire se lit comme le roman d’une métamorphose d’un garçonnet timide et complexé qui deviendra, grâce à ses succès féminins et à son esprit farceur, un adolescent, puis un jeune homme séducteur, truculent et iconoclaste.
Farouche adversaire de l’autoritarisme et du puritanisme, je relate mes premières révoltes dans les colonies de vacances et dans les camps d’adolescents, ainsi que l’affranchissement de ma jeunesse en adhérant joyeusement au mouvement « yé-yé » et en rejoignant la mouvance anarchiste du printemps 68.
Dans les chapitres relatant mes séjours en Angleterre et dans les villages de vacances la frivolité et l’insouciance règnent en maître.
Ceux consacrés à mes « petits boulots d’été » et mon attitude au volant laissent la porte grande ouverte à un des éléments moteurs de ma vie : les fantaisies.
La sinistre fac de droit me remettra dans les clous, sonnant le glas d’une jeunesse débridée, voire inconsciente.
Le libertin libertaire réussira une mue peu évidente dans le monde des assurances dans lequel il y fera une jolie carrière.
Des râleurs pseudos moralisateurs, et parfois jaloux, stigmatisent ce type d’évolution ; mais je la commente et la justifie sans le moindre regret ou déshonneur, et surtout sans aucune pudeur.
Avant de terminer mon récit sur l’aveu de quelques regrets et des messages destinés à mes descendants, je tente une auto analyse en mesurant l’influence de mon enfance sur ma conduite de jeune adulte.
- Faire le deuil des vivants
Editions Le Lys bleu
QUATRIEME DE COUVERTURE
Jean-Baptiste, haut fonctionnaire charismatique réussit tout ce qu’il entreprend dans la France des années 2050-2060. Clairvoyant dans le cadre de décisions techniques, il n’a pas su anticiper la désagrégation de sa famille. Ses trois enfants, recourant à une nouvelle règlementation permettant de devenir le descendant d’autres personnes, voire d’opter pour un statut d’orphelin volontaire, renieront leurs parents. Le traumatisme infligé à ces derniers sera d’autant plus douloureux qu’ils apprendront la disparition de leur plus jeune fils, partit combattre aux USA déchirés par une nouvelle guerre de Sécession. Toutefois Jean-Baptiste bénéficie de l’amitié de femmes et d’hommes lumineux notamment de celle du truculent et premier président de la République noir et antillais. Cette garde rapprochée d’amitié lui sera d’une aide déterminante pour aller à la rencontre de lui-même, faire la paix avec lui-même, puis autour de lui. Cette rédemption lui ouvrira d’autres succès, non liés à la matérialité, et réveillera une intelligence du cœur en hibernation.

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