Je me souviens de Mario, le locataire de mes parents. De nature immuablement heureuse, il comblait de vie le fond de notre cour. Il était de ces hommes rudes aux traits gravés par les intempéries et aux mains rabotées par le mortier. Chaque maison, chaque construction avait imprimé sa marque dans l'...
La marmotte, ayant dormi tout l'hiver, sortit de son terrier encore ensommeillée
Les cailloux, les éboulis s'étendaient sous ses yeux, l'horizon était bien dégagé
Elle irait bientôt se régaler de toutes sortes d'insectes et de graminées
Après une toilette bien méritée, elle ne vit pas venir le danger
Un renard rusé se tapit à ses pieds, oreilles couchées, prêt à sauter,
A l'attraper pour en faire son déjeuner
Et nourrir ses quatre nouveau-nés affamés
Toutes dents et griffes dehors, poils hérissés, regard terrorisé,
La marmotte souffle pour impressionner,
Se gonfle pour en imposer
Mais rien n'y fait, elle siffle alors le danger
Qu'au moins, ses comparses puissent en réchapper
Aux crocs du renard, elle va succomber
Le cou brisé.
Anouk
Avril 2021