Envie d'écrire ? De faire un stage d'écriture ? De participer à un atelier en ligne?

Que vous soyez expérimenté ou débutant, je vous propose de découvrir les activités que j'organise autour de l'écriture.

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Des ateliers d'écriture en ligne avec accompagnement par mail et partage des textes en visio.

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Des stages thématiques et stages de découverte pendant l'été 2025 et le week-end dans les Cévennes

Stages pour débutants, stages sur la nouvelle, stages sur la réécriture et le style ainsi que des stages de week-end.

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Un blog pour publier vos textes, découvrir des textes d'atelier et de stages et des thèmes d'écriture

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Possibilité d'être publié par une véritable maison d'édition

L'une des missions des éditions de l'HAR à laquelle je participe est de permettre aux participants talentueux de mes stages et ateliers d'être publiés par une véritable maison d'édition.

Publication de textes

Mon blog littéraire

Textes, poèmes, conseils, remarques et réflexions sur l'écriture et sur l'animation d'ateliers, critique de livres, questions de style...

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Stages d'écriture été 2023 dans les Cévennes 

Sylvie Reymond Bagur. Écrivain, animatrice d'ateliers d'écriture.

L'écriture a toujours fait partie de ma vie, journal intime, réflexions sur mon travail de chorégraphe ou mes études de philosophie, poésie, fictions, j'écris, une nécessité pour me sentir vivre pleinement. Mes ateliers sont le fruit de cet engagement dans l'écriture et de ma passion pour la lecture. Ils font écho à ma pratique de la danse, du chant et à ma formation philosophique. Trois de mes romans ont été publiés. "Sève d'automne" aux Editions de Paris - Max Chaleil, "L'Autre d'une femme" chez les Impliqués éditeurs et, depuis décembre 2024, "La Danse de Faust" édité par les éditions de l'HAR. Je vous souhaite un agréable visite de mon site.

A découvrir dans ce site

Ma conception des ateliers d'écriture et mon parcours

Pour découvrir mon approche des ateliers d'écriture en ligne et des stages d'écriture ainsi que mes projets.

Interview pour Tourisme Culture Magazine, le lien entre mon travail d'écrivain, mes ateliers et mes stages d'écriture.

Evocation de mes ateliers, mes stages et mes romans

Comment se déroule un atelier d'écriture ?

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Déroulement d'un atelier d'écriture créatif et littéraire

Formes et thèmes sont diversifiés pour sortir de ses schémas habituels d'écriture, découvrir de nouvelles pistes avec, pour point de départ, des textes littéraires, des questions d'écrivains mais aussi des objets, des tableaux...
La proposition est ouverte, l'écriture est libre.

Donner un élan à l'écriture, stimuler l'imagination...

2. Un temps d'écriture individuelle

Imaginer, s'autoriser...

De longueur variable, certaines propositions se font en plusieurs étapes pour expérimenter des facettes de l'écriture autour d'un même thème. Le rendez-vous de l'atelier, en direct ou en ligne, est un stimulant, il met en place une régularité qui permet de progresser.

3. Parfois un temps de réécriture

Revenir sur son texte, prendre de la distance.
Jouer avec les techniques: style, construction, rythme, fluidité des phrases, choix des mots... Comment se mettre à écrire? Qui parle? Se documenter ? Comment passer de l'idée, de l'image, aux mots?, Ecrire est-ce "parler de soi"? ...

4. Lecture des textes suivis de retours

Lire, écouter, échanger...
Un moment de partage, d'enrichissement mutuel par la diversité des textes suivis de mes retours bienveillants, mais pas seulement: il s'agit de cerner ce qui a été saisi de la proposition et comment s'est construit le texte, de donner à chacun des pistes pour développer, résoudre les difficultés, aller au bout de son idée...

Actualités des ateliers d'écriture 2025

S'inscrire à un atelier en ligne
- Ateliers d'écriture en ligne et en visio
Je propose pour cette année 2025 quatre groupes différents d'ateliers d'écriture en ligne : le mardi soir, le mercredi soir, le jeudi soir ou le samedi matin.
Deux places sont encore disponibles pour ces ateliers dans lesquels je propose à la fois un accompagnement individuel par mail et une visio de lecture des textes en présence du groupe.
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Publication d'une recueil de nouvelles
- Bientôt disponible !
Le recueil des nouvelles choisies parmi les textes proposés par les participants à mes ateliers et mes stages sera bientôt en vente chez les libraires et les grands sites d'achat en ligne.
17 auteurs ont été sélectionnés pour ce premier volume de la collection que les éditions de l'HAR a décidé de consacrer à la Nouvelle. Si vous avez participé à l'un de mes ateliers ou mes stages d'écriture ou si vous comptez le faire cette année, vous pourrez proposer des textes au comité de lecture de la maison d'édition pour le prochain volume.
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Derniers textes publiés sur le blog par des participants à mes ateliers et stages d'écriture

Sylvie Reymond Bagur
04 mars 2025
Textes d'auteur
Certains lecteurs du blog ont exprimé le souhait de lire des de textes de Michel Castanier, en voici deux. D'abord un extrait de son texte racontant le séjour de Victor Hugot dans la "Clinique des amours", texte dans lequel l'on peut s...
Sylvie Reymond Bagur
01 mars 2025
C'est avec beaucoup d'émotion que je vous annonce le décès de Michel Castanier. Beaucoup d'entre vous ont eu l'occasion de découvrir l'un de ces textes dans une de mes proposition d'ateliers. Auteur talentueux et inclassable, il faisait par...
DELPRAT Hélène
15 février 2025
Textes écrits hors atelier
Elle marche d'un petit pas pressé sur le quai bondé du métro Charles de Gaulle-Etoile. Pas plus haute qu'une fillette de dix ans, elle a du mal à se frayer un chemin pour rejoindre sa correspondance. Son corps sautille par petits bonds et se faufile....
Delphine C.
03 février 2025
343
Textes d'ateliers
Couloir gris de la fac. Elle se tient contre le mur et dans ses doigts crispés, son téléphone. Autour d'elle, des élèves se pressent. Elle s applique à composer une nouvelle fois le numéro de l'hôpital Henri Mondor avec une répétition de même chiffre...
sylvieB
26 janvier 2025
Textes d'ateliers
Cet après-midi là, elle était confortablement installée dans son canapé. La semaine avait été épuisante. Elle s'octroyait quelques instants de repos, un peu coupable toutefois d'abandonner un moment la tâche qui l'attendait, quand une pie vint se pos...
Stages d'écriture
Stage de découverte, pour débuter ou si vous avez peu d'expérience d'écriture.

Stage tous niveaux sous forme d'ateliers. En savoir plus...

Stage d'écriture sur la nouvelle.

Ecrire une nouvelle et connaître et jouer avec les attendus de ce genre littéraire. En savoir plus...

Stage thématique sur le style avec des moments de réécriture.

Nouvelles propositions chaque année. En savoir plus...

Stages de week-end chaque trimestre

Un stage chaque trimestre à partir de novembre 2023. En savoir plus...

Calendrier des stages d'écriture 2025

5 jours, 6 nuits dans les Cévennes
- Un stage d'écriture en juillet et deux en août 2025
Trois différentes thématiques
Les inscriptions sont ouvertes pour les stages d'été 2025. Vous pouvez découvrir une page de présentation générale de mes stages et une page dédiée à chaque type de stage précisant leurs contenus respectifs ainsi que les dates et les bulletins d'inscription.
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Deux jours dans les Cévennes
- Stages de week-end 2025
Deux stages d'écriture courts avec écriture et réécriture
Les stages d'écriture auront lieu à Valleraugue dans le Sud des Cévennes les samedi 15 et dimanche 16 mars 2025 ( ( thème : le récit de voyage avec Nicolas Bouvier) puis les 17 et 18 mai 2025. Il reste quelques places.

Derniers articles de mon blog littéraire

06 mars 2025
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Écrire : le défi des pleurs et des larmes Illustration : La Descente de croix, Rogier van der Weyden (détail) « C’est tellement mystérieux le pays des larmes… » Le Petit prince, Antoine de Saint Exupéry Les larmes ne pourraient-elles pas, détrônant ainsi le rire, être proclamées le «  propre de l’homme » ?   Quelles questions les larmes posent-elles aux relations humaines, sociales ou intimes et par là, à l’écriture ? À la fiction ?   Les mots, le vocabulaire des pleurs — Le  « plorer » du Xe siècle, issu du latin plorare, « crier, se lamenter, gémir » devient « pleurer » au XIIe siècle : verser des larmes sous l’effet d’une douleur physique ou morale, d’une émotion violente. Pleurs et larmes ces « « humeurs liquides qui s’écoulent d’une glande de l’œil » semblent déjà irréversiblement liés.— Curieusement « larmer » a disparu, « pleurer » a pris toute la place, plus doux peut-être ? K. Huysmans, toujours friand de mots rares, l’utilise pourtant dans « En Rade ». Pour revenir peut-être à la réalité des pleurs ? À l’écoulement, au mouvement physique ?   Des expressions et des pleurs On peut pleurer à chaudes larmes, verser toutes les larmes de son corps ou juste avoir la larme à l’œil, être bête à pleurer, verser des larmes de joie ou des larmes de crocodile, être sur le bord des larmes, pleurer comme un veau, pleurer amèrement, pleurer sur son sort, pleurer des larmes de sang, avoir des larmes dans la voix ou une crise de larmes, il existe des larmes qui nous brouillent la vue,  on peut pleurer comme une Madeleine ou comme une fontaine, se rendre au bureau des pleurs, pleurer de rire, ou rire aux larmes, fondre en larmes (et voir changer de matière son corps ?) croire qu’en pleurant on pissera moins, avoir des larmes de joie, parcourir la vallée des larmes, être au bord des larmes, les ravaler quand elles nous montent aux yeux. Il reste encore le si poétique « Frôler les larmes »…Finalement, il s’agit simplement « d’Être » en larmes. Puis, un jour, de sécher ses larmes.   Imaginaire du vocabulaire du "pleurer" Larme : un mot qui reste ouvert, comme en suspens. On y sent la larme apparaitre se gonfler, se détacher.La larme, la goutte de chagrin, l’émotion matérialisée, un  mot comme une sorte de bijou de souffrance. Profondeur de l’émotion, matière délicate.Transparence.Elle se forme, se sépare, roule, il y a une vie de la larme.Et puis  objet-larme, objet de peintre - comme le tissu - peindre la larme, c'est faire une prouesse, montrer du savoir-faire, maitriser l’illusion de l’émotion, un exploit qui se place quelque part.. entre le sec et le larmoyant, entre l’absence de manifestation et son débordement qui lui faire perdre sa signification, sa force. Il y a le torrent de larmes, et puis la larme unique, précieuse,une sorte de chagrin pur, essence de chagrin. La larme, la goutte de chagrin s’écoule sur son chemin de joue.Délicatesse ondoyante sur une peau parcheminé ou fruitée,elle s’étire, marque le poids de l’émotion dans sa forme de poire tansparente,lanterne magique ou se reflète l’âmeManifestation, preuve ou mesnsonge. Les pleurs, moins condensés que la pluie et sa douceur liquide. Pleurs, un mot qui se perd. Qui s'est perdu.Est-ce que les animaux pleurent ? J'ai vu la larme d'une brebis couchée, mourante, tombée de la falaise. Larme du dernier souffle et de la souffrance. Coulée d'humanité ? Du point de vue littéraire, pleurer éloigne, neutralise un peu. Les pleurs sont plus concrets et puis il y a la  larme, l'arme, si proche de la lame.  La  goute de chagrin, finalement, j'y reviens.   Et la physiologie des larmes  Liquide constitué essentiellement d’eau salée et ionisée, il existe trois sortes de larmes, toutes trois réflexes avec des mécanismes et des buts différents.— Les larmes qui servent à humidifier, lubrifier, oxygéner nettoyer la cornée. Présentes en permanence, ce sont des sécrétions que nous partageons avec les animaux. — Les larmes produites sous l’effet d’une agression extérieure par exemple le gaz dégagé par l’oignon ou une poussière dans l’œil. Porteuses d’anticorps et d’enzymes antibactériens, elles sont utiles pour défendre, protéger la cornée. — Les larmes liées à une joie ou un chagrin, celles qui nous intéressent. Ces larmes sont aussi réflexes : des sécrétions liées aux émotions  ! « Mais son cœur était soulagé, et de ses yeux coulaient des larmes qui tombaient sur ses mains ». F.Nietzsche Une mutation génétique s’est produite dans l’espèce humaine il y a des centaines de milliers d’années. Une erreur a connecté le système limbique – les régions cérébrales qui ressentent, détectent et expriment des émotions – aux glandes lacrymales. Cette erreur s’est reproduite, un gène a muté et cette mutation a dû présenter des avantages puisque, la sélection naturelle ne s’en est pas débarrassée !Si les animaux peuvent gémir, crier, hurler, aucun ne verse des larmes d’émotion, pas même nos plus proches cousins, les primates. Les pleurs renvoient à l’humanité ou peut-être est-ce l’inverse l’humanité s’est faite par les pleurs ? "J’avance dans la ruelle des couloirs, raide dans ma tenue tel un GI mal costumé. Et puis sur le seuil de ta chambre, haut du cœur, haut du corps, le spasme, le même encore, le temps de l’étonnement douloureux, les larmes montent, leur marée pousse jusqu’au bout des yeux, le corps subit la vague. Je frissonne, une fois encore la vue s’embue. D’où vient ce flot si puissant que je me tétanise ?" Extrait de mon roman,  L’Autre d’une femme. L’origine des pleurs se trouve donc dans le cerveau. La tristesse est l’une des émotions dont les neuro scientifiques ont découvrent la nature chimique au travers du rôle des neurotransmetteurs qui se modifient face à une nouvelle grave, un choc émotionnel. Ces processus cérébraux, qui agissent un peu comme des antidouleurs, s’accompagnent de manifestations corporelles (gorge serrée, boule à l’estomac, respiration réduite) et parfois, ce message nerveux fait couler des larmes.Elles ont une composition différente des autres larmes avec plus de protéines et d’hormones qui agissent sur la douleur. On retrouve également dans ce type de larmes les molécules responsables du stress ou des toxines apparues sous l’effet du stress. On pleure beaucoup dans l’enfance, en vieillissant, on produit moins de larmes, on pleure moins, mais on peut larmoyer. Quels sont donc les effets physiologiques des pleurs ? Une sorte de catharsis physiologique : antidouleur, relaxation, élimination de toxines du stress…Les larmes, sorte de protecteur psychique, nous laissent épuisés, à cause, bien sûr de la situation qui a provoqué les larmes, mais aussi de la libération d’hormones qui vont provoquer l’accélération du rythme cardiaque, la dilatation des vaisseaux sanguins et la production d’énergie à partir de nos réserves de glucose et d’acide gras, une dépense énergétique correspondant à une sensation de fatigue. Certaines théories affirment même que pleurer conduirait le corps à libérer des endorphines de bien-être, celles qui sont libérées par l’exercice ou le sport. Il est vrai également que pleurer fait travailler des muscles habituellement peu mobilisés comme ceux du menton, de la poitrine ou de l’intérieur de la gorge.Pleurer permet donc de retrouver un état d’équilibre émotionnel. Tous ces mécanismes contribuent à diminuer les tensions psychiques : tristesse, anxiété, angoisse, peur, y compris les tensions positives : joie, rire…Vertu de libératrice des larmes ? Dimension physique et haute densité psychique ! « Pleure afin de savoir ! Les larmes sont un don. Souvent, les pleurs, après l’erreur ou l’abandon, raniment nos forces brisées ! » Victor Hugo Pleurs et féminité  L’enjeu de genre ! Les hommes qui "ne pleurent pas" et puis se mettent à pleurer.Les larmes contiennent des hormones de stress dont elles permettent de réduire la concentration dans le corps, en particulier la prolactine, hormone responsable de la lactation après l’accouchement, de l’absence d’ovulation et du déclenchement des larmes. La lactotransferrine, hormone régulant la production de lait, est aussi à l’origine de cette surproduction de larmes chez les femmes. On peut aisément imaginer que ces deux substances se trouvent en moins forte concentration chez les hommes ! C’est pour cette raison biologique que les femmes pleurent entre 4 et 8 fois plus que les hommes à l’âge adulte et elles pleurent plus longtemps et avec moins de retenue.Habitudes sociales, codes culturels, éducation spécifique et biologie ne sont donc pas ici tout à fait étrangers… Dans certaines cultures, « les pleureuses » sont encore appelées pour pleurer les morts. Pleurer est alors un travail, un rôle social aussi. Une "histoire des pleurs" ?Acceptées chez les soldats homériques et romains (Priam vient implorer Achille pour avoir le corps de son fils Hector, Achille pleure son ami Patrocle, les exemples sont très nombreux dans l'Iliade et l'Odyssée) les larmes sont, au Moyen-âge, fortement liées à la foi, à l’émotion spirituelle au travail de deuil. On observe un mouvement de laïcisation au XVIIe. Les larmes deviennent une preuve d’humanité et garantissent la valeur morale de celui qui les verse. Le siècle suivant, avec notamment Rousseau, loin de se contenter d’entériner cette évolution, la radicalise de façon saisissante en promouvant une véritable « morale du sentiment ». Désormais, ne pas pleurer dans des circonstances touchantes, c’est se montrer dépourvu d’une « sensibilité » donnée pour “premier fondement de la société et revient à s’exclure de la communauté vertueuse et à sombrer dans ce que le XVIIIe siècle nomme la barbarie.En ce qui concerne l’art, c’est surtout la promotion du pathétique, conçu désormais comme catégorie esthétique autonome, qui, en donnant les moyens de penser un plaisir qui ose enfin s’avouer pour tel, débarrasse définitivement le langage des larmes de sa soumission à « une culture du refoulement ». Le pathétique devient progressivement, durant le dernier tiers du XVIIe siècle, “une catégorie esthétique à part entière, dégagée de toute visée morale ou religieuse”, il devient enfin possible de décrire librement, indépendamment de tout horizon éthique, dans le cadre d’une rhétorique adulte et désormais soucieuse de penser l’esthétique comme objet d’étude autonome, la volupté des larmes  !  En instituant “la promotion esthétique de la sensibilité  », cette autonomisation du pathétique favorise de façon décisive l’envahissement de bon nombre d’ouvrages du siècle suivant par le langage des larmes .Le partage net entre un masculin qui ne pleure pas et un féminin associé au pleur facile, allant ainsi plus loin encore que la biologie, s’installe notamment à partir du XIXe. Le langage des larmes Il faut noter le lien des mécanismes des larmes avec le nerf facial, avec le nerf maxillaire supérieur, ce qui explique le surgissement d’expressions particulières, de mimiques spécifiques liées au fait de pleurer. Les larmes forment ainsi une partie d’une expressivité globale de la souffrance et de la douleur.Des formes primitives (signal de douleur ou de détresse), les pleurs sont devenus une forme de communication élaborée dont on peut penser qu’elle a contribué à renforcer les liens sociaux et ainsi à permettre à nos ancêtres de survivre et de prospérer. Il peut prendre le relais du langage verbal : on peut pleurer sous le coup d’une émotion qu’on ne peut parvenir à verbaliser, lorsque “les mots ne viennent plus.” Le langage des larmes, considéré comme un système de signes “muets”, assure une communication dans un environnement socioculturel donné : il dépend d’un système de règles, de normes et de modes en vigueur à une certaine époque et dans une certaine culture. Grâce à nos larmes, l’autre peut capter le message de souffrance, le degré d’émotion que nous vivons. Là où nous n’avons plus ou peu de mots, les larmes prennent en charge la communication humaine et permettent, d’autant plus que l’interlocuteur est à l’écoute, un ajustement de ses réponses envers l’autre, favorisant par là même un échange empathique. Le lien entre pleurs et visage est devenu un élément essentiel de la communication : un moyen crucial de déchiffrement de l’émotion, de la douleur de l’autre. Les larmes s’écoulent et c’est comme si quelque chose de l’intériorité se matérialisait.   Les larmes : vulnérabilité ou moyen de pression ? “À lire nos anciens, il semble que les hommes aient beaucoup pleuré. Ce n’est plus de mise. Il n’est pas grand monde pour larmoyer dans les romans contemporains comme dans la vie. Cette effusion est mal vécue. L’époque se veut cynique. Sous le prétexte d’une affreuse pudeur, on aura rayé, en condamnant les larmes, ce dernier signe corporel des vastes émotions incompressibles dans de si petits corps. Le mâle surtout, et mystérieusement, n’a plus ce droit. Il sera bientôt réduit à sa plus simple expression. Il bande, éjacule et meurt – activité de gibet. Je n’ai pas eu cette chance. Je suis des rares qui osent encore. J’en suis à mon quatorzième lacrymatoire gallo-romain offert en cadeau de rupture. C’était ce matin, au réveil, après avoir écouté une nouvelle fois la chère voix de Rodogune au téléphone j’ai fini par sangloter – l’émotion vibrante m’épuise, comment arriver jusqu’à la Nuit, par quel chemin et dans quel état ?” Michel Castanier Les larmes, sécrétions réflexes (sauf chez certains comédiens ou antiques pleureuses), nous livrent, nous libèrent, nous servent, nous révèlent, nous rendent perceptibles. Elles posent la question de la passivité / l’activité, de la force /la faiblesse. Par nos larmes, nous apparaissons dans notre vulnérabilité : pleurer c’est montrer une perte de contrôle sur nos émotions, une perte de défense. Laissant de côté le monde des apparences, de la bienséance, les larmes sont parfois des moments de vérité. “PLEURER. Propension particulière du sujet amoureux à pleurer : modes d’apparition et fonction des larmes chez ce sujet.Je, moi qui pleure toutes les larmes de mon corps” ? ou verse à mon réveil “un torrent de larmes” ? Si j’ai tant de manières de pleurer, c’est peut-être que, lorsque je pleure, je m’adresse toujours à quelqu’un, et que le destinataire de mes larmes n’est pas toujours, Je même : j ’adapte mes modes de pleurer au type de chantage que, par mes larmes, j’entends exercer autour de moi.En pleurant, je veux impressionner quelqu’un, faire pression sur lui (“Vois ce que tu fais de moi”). Ce peut être - et c’est communément - l’autre que !” on contraint ainsi à assumer ouvertement sa commisération ou son insensibilité; mais ce peut être aussi moi-même : je me fais pleurer, pour me prouver que ma douleur n’est pas une illusion : les larmes sont des signes, non des expressions. Par mes larmes, je raconte une histoire, je produis un mythe de la douleur, et dès lors je m’en accommode : je puis vivre avec elle, parce que, en pleurant, je me donne un interlocuteur emphatique qui recueille Je plus « vrai » des messages, celui de mon corps, non celui de ma langue : « Les paroles, que sont-elles ? Une larme en dira plus. » » Roland Barthes, Éloge des larmes   Sincérité des pleurs?Larmes de crocodile : voici l’expression qui pose le soupçon sur les pleurs ! Elle proviendrait d’une légende de l’antiquité dans laquelle les crocodiles, cachés dans les hautes herbes du Nil, auraient attiré leurs proies par des gémissements et des plaintes. Une autre explication, moins poétique, affirme que, lorsque le crocodile ouvre très grand sa mâchoire pour croquer sa proie, il appuierait sur ses glandes lacrymales, déclenchant la production de larmes. Quoi qu’il en soit, ces deux explications ramènent au fait que les larmes de crocodile n’ont rien à voir avec une tristesse sincère, mais qu’elles illusionnent, cherchant à émouvoir de façon hypocrite quelqu’un pour le tromper. Le soupçon de duplicité de dissimulation et de mensonges existe depuis les premiers moralistes. Les larmes, fausse faiblesse et vraie puissance, se révèlent de formidables machines de manipulations de l’autre. L’extériorisation des sentiments, des émotions, peut être un moyen de pression, de culpabilisation. Sur le plan physiologique déjà, les pleurs dégagent un signal chimique volatil dont la perception par un autre individu, par le biais des récepteurs de l’olfaction serait à l’origine d’un effet sur son état d’esprit. On peut rappeler qu’une équipe de chercheurs du Weizmann Institute of Science, en Israël, a pu démontrer que les larmes des femmes envoient des signaux chimiques volatils, qui entraîneraient une chute de la testostérone chez l’homme, induisant par là même une baisse de libido.   Les larmes comme une arme ? Voici une sorte de « nouvelle tendance » que j’ai trouvée dans plusieurs livres et émissions récentes : les larmes comme arme politique. En voici un exemple dans un livre qui vient de sortir « L’Amour et la révolution » de Johanna Silva, l’ex-compagne et ex-attachée parlementaire du député de la Somme François Ruffin : « J’avais un nouveau cheval de bataille qui m’était propre : je voulais défendre l’humanité, la vulnérabilité, la bienveillance au sein du monde politique. Je sentais bien que ce n’était pas une niaiserie, qu’il y avait quelque chose à creuser. (…) J’en étais même venue à considérer mes pleurs intempestifs comme une arme. » Un rapport aux larmes, une vision des larmes, qui fait réfléchir… Quelques pistes d'écriture des larmes et de réflexion... —Mystère du surgissement, de la matière, de l’odeur des larmesForme des pleurs : sanglots ? Écrire comme des sanglots ? Poétique des larmes ?— Le moment des pleurs : immédiat, l’après-coup. Moment de pleurer ou pas ? Trop tard ? Sa durée ? Trop long ? Trop bref ?— Retenir, garder, refouler ? Surgissement des larmes : « être pleuré ? » — Être l’otage, captif de ses larmes ? — Épanchement, faiblesse, vulnérabilité. Répandre des larmes : pleurer, pleurnicher, s’épancher.— Laisser couler ses larmes, s’autoriser, ne pas même les sécher ou les réprimer.— Être submergé, débordé.— Fonte de l’identité sociale et personnelle qui craque, qui fond ?— Maitrise, souveraineté de soi ou sa disparition. — Censurer. Larme et volonté ? Aveu de faiblesse ou rage ?— Libérer, accueillir les pleurs— Pleurer = s’humaniser ?— Jamais seul quand on pleure ?— Pleur solitaire. Pleur privé, intime ? Se cacher. Larme et pudeur. Intimité des larmes et pourtant manifestation extérieure— Pleur et relation amoureuse ou amicale— Parler avec ses larmes, se taire et dire ?— Refus de voir l’autre pleurer.— Afficher ses pleurs comme un reproche. — Demander par les larmes : implorer, de justice de réparation.— S’excuser de pleurer— Prise de pouvoir : attendrissement, culpabilisation.— Appel à l’autre. Faire pression ou subir ?—Pleur social et dimension culturelle.— Émotion publique ou privée— Travail et temps du deuil. Pleurer les morts. — Les larmes du quotidien, la « vie embuée ? »— Déplorer : ressassement, lamentation.— Solidarité, contagion des larmes ? Communion par les larmes : pleurer avec, pleurer ensemble. — Pleurer au cinéma ou au théâtre. Catharsis ?— Politique et poétique, transformer le réel ou une relation ? Pas simplement une expérience de douleur : demande de consolation ou de justice, d’une future réparation— Larme comme arme politique ?— Absence, fin des larmes. Sécher ses larmes— Ne plus savoir pleurer ? Être bloqué.— Bonheur de pleurer dans un film de Truffaut : l’enfant avoue que pleurer, c’est un bon petit plaisir ! — Métaphysique des larmes ? « Au jugement dernier, on ne pèsera que les larmes ». Cioran.      {loadmoduleid 197}
01 mars 2025
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" «Vous dites vrai… mais c’était bon de votre temps. » reprit Véra, qui aimait à parler de « son temps » comme tous les esprits bornés qui sont persuadés que la nature des personnes se transforme avec les années, et qui s’imaginent savoir à quoi s’en tenir mieux que personne sur les singularités de leur époque… « Aujourd’hui... » ". Cette citation tirée de Guerre et Paix que je relis en ce moment est un bel exemple de réponse à ceux qui m'interrogent ou s'interrogent : mais pourquoi donc lire encore les classiques ? Sortir de l'illusion du caractère unique et supérieur du "contemporain" est une question qui a traversé toutes les époques.
27 février 2025
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Mais qu’est-ce qu’écrire un texte volcanique ?  On peut bien sûr choisir un sujet explosif, une thématique disruptive, mais pas d’éruption volcanique sans son magma incandescent !  Je vous invite donc à vous plonger dans une prose ardente, de celles où le lecteur peut se brûler les yeux tant son rythme est emporté, son énergie inflammable. Fiction brève ou poème, il faudra donc choisir des mots fougueux et un tempo impétueux, ou plutôt, "explosif"… Osez être cet auteur orageux, impulsif et surtout généreux qui jubile d’offrir son texte bouillonnant. Je vous invite à lire  ou simplement à écouter, ces textes qui débordent, ces textes difficiles à contenir comme le sont tous les volcans en activité, le jeudi 27 mars à partir de 19h. Sur simple inscription, vous recevrez le lien Zoom pour cette visio de partage de textes (en précisant si vous serez lecteur ou simple auditeur). Voici un exemple d’écriture volcanique : celle de Léon Bloy que vous pouvez retrouver dans ces deux articles :  A la rencontre de Léon Bloy et   Sur le style de Léon Bloy On peut aussi penser à la profusion verbale tonitruante de Rabelais ou à l'écriture envoutante de Malcolm Lowry dans certains passages de Au dessous du volcan ou encore à l'oralité décapante d'un Céline. Les exemples sont nombreux d'Antonin Artaud à Novarina au théâtre ou encore les écrits de Georges Bataille. Dans les auteurs contemporains, je citerai Patrick Grainville et, dans un style tout différent, la violence de la forme et du fond de Virginie Despentes. Si l'on revient à la poésie, il s'agit, ne l'oublions pas, d'une réflexion issue du Printemps des poètes 2025, on ne peut pas ne pas citer les grands classiques tels que Les Châtiments de Victor Hugo, Les Fleurs du Mal de Baudelaire ou Le Bateau Ivre de Rimbaud. J'y ajouterai deux de mes poètes favoris : Fernando Pessoa et Octavio Paz. Je citerai aussi La Révolte des Pierres de la poétesse Nora Atalla qui a animé des ateliers poésie chez moi quand je vivais à Nîmes. Je conclurai en reprenant ma première remarque : la vigueur du thème ne suffit pas à créer une écriture volcanique. Ce qui est en jeu ici, c'est la puissance du Verbe qui, certes, a besoin de l'élan d'un engagement pour émerger, mais ne s'y limite pas, il s'agit ici de liberté, d'énergie, de fougue, de la jubilation de laisser surgir ce qui vient. Je serais très heureuse de partager avec vous ce moment !       {loadmoduleid 197}    
15 février 2025
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Écrire le visage "Le visage, une évidence qui témoigne d’autre chose, il excède sa forme. Le visage est une énigme, mais pas un secret. » E. Lévinas, Éthique et infini Tout est dit dans cette citation de Lévinas. Le visage, c’est l’autre, les autres, le lieu du mystère de l’altérité. Même lorsque  l’on regarde son propre visage, n’est-ce pas l’impression d’altérité qui surgit ? Miroir ou tombeau de l’âme, faire face au visage, c’est rencontrer l’énigme que l’on appelle « autrui ». Apparence et transparence, secret et matière, forme et mobilité, le visage tout à la fois cache et projette. Peut-il être réduit à une forme, une matière vivante ? Chaque visage est absolument unique, il propose une singularité absolue, alors, comment "l'écrire"? Pourrait-on, par un rendu minutieux, en donner la description exacte ? On en mesure aussitôt l’impossibilité. Écrire le visage de l’autre c’est faire appel à une expérience vécue, vivante, qui, sauf cas pathologique (et sauf dans le « nouveau roman ») ne se réduit pas à la perception d’une sur-face. Il y a une sorte d’immédiateté de la saisie du visage, nous apprenons à y deviner les émotions, les intentions, dès les premiers jours où nous apercevons des formes. L’émotion des visages renoue avec l’expérience de l’infans, celui qui ne sait pas encore parler, expérience si "matinale" qu’elle remonte aux premières angoisses de l’identité. Les mots ne peuvent rivaliser avec ce déchiffrement développé depuis notre naissance. Les images, les visages sont maintenant partout, sur les écrans, les téléphones, les affiches. Cependant, dans nos sociétés impudiques, l’observation du visage est l’un des derniers bastions de la retenue  : on ne se laisse pas facilement « dévisager » !De quels moyens l’écriture dispose-t-elle pour se saisir d'un visage ? L’immédiat, le "tout d’un coup", la totalité immédiate de la vision sont pour elle impossible : elle ne peut que l’évoquer en disant « quelque chose » des visages. On « reconnaîtrait » Mona Lisa dans le métro, mais Madame Bovary ?   Petit tour d’horizon des écritures du visage Hugo parlait d’une « lueur faciale » et du visage maternel reconnu, perdu, retrouvé, Marcel, le narrateur de la Recherche peut seulement dire « qu’il brillait ». Que peut un texte pour capter une lueur ? Détails ? Impression globale ? Comment lire le visage et comment l’écrire ?— Portrait et cliché. Longtemps, l’on s’est contenté de types, de personnage stéréotypé et d'expressions qui les désignent  :  " un teint de lys", "des cheveux d’or"... Le vocabulaire du visage peut sembler rédui et le portrait littéraire voué au cliché. Il faut donc trouver une façon d’écrire qui fait sa juste place aux mots, aux expressions inévitables sans s’en contenter. Il est savoureux de penser que, si les clichés de la beauté sont le plus souvent disqualifiés (les lèvres de corail ou le teint de pêche), les insultes les plus répétitives (face de rat et d’autres, bien plus crues) trouvent  encore droit de cité et ne souffrent pas d’être des facilités d'expression. Tout au contraire, plus l'insulte est connue et répétée plus elle semble efficace !  —  Avec le portrait romanesque du 19e siècle, l’on suppose un visage livré aux mesures d’un arpenteur, un visage qui se laisse détailler. Le portrait littéraire classique décompose les visages en traits successifs ; le temps de son tracé et de son déchiffrement, l’écriture analyse, elle morcelle. D’une manière générale, le portrait s’élabore, dans la fiction réaliste, par référence à des protocoles d’observation et des rôles changeants, le narrateur jouant tour à tour divers rôles : il se fait peintre, médecin, policier…En même temps, le roman met en avant le modèle du visage expressif : pas seulement des traits, mais le reflet d’un sentiment, d’un tempérament, d’un caractère et d’une condition sociale.Il y a en effet la tête qu’on a, mais aussi la tête qu’on fait. À quoi l’on pourrait ajouter, pour la comédie sociale, la tête qu’on se fait, la tête que la vie nous a fait. — Dans la littérature contemporaine, plus de long portrait, les descriptions sont souvent très courtes et celles du visage ne font pas exception, majoritairement brèves et concentrées. Quand, comme c'est souvent le cas, la frontière tend à disparaître entre description, récit, dialogue, l’auteur  renonce à la « quête de la ressemblance » et préfère se concentrer sur la donnée précise de quelques traits caractéristiques. On se replie sur la restitution d’un élément  essentiel, d’une lumière, d’une impression, d’une forme. L'enjeu est moins  de "faire voir" le visage dans son entièreté, que de se concentrer sur ce qui  "parle", attrape le regard dans un visage. — Dans les écritures poétiques - mais n’est-ce pas toujours le cas lorsqu’il s’agit du visage ? -, les mots, les adjectifs, fonctionnent plus comme des stimuli, des effets vibratoires que des moyens de visualiser véritablement le personnage. L’on cherche à susciter des émotions, des réactions qui font penser, deviner, ressentir plutôt que visualiser. Plus que la précision, on cherche du côté de la ressemblance, de l'image.  Conclusion en forme d'éventails des choix possibles pour l'écriture du visage  — Longue description pour tenter de « montrer », de mettre sous les yeux du lecteur tout le visage reconstitué    /   Formule laconique avec quelques traits saillants. L'écriture prend alors la  forme de l'esquisse et pourquoi pas de la caricature ? Le réalisme peut adopter aussi bien l'une que l'autre. — Visage entraperçu, de loin, comme  un portrait volé, le récit d'une impression    /  Résultat longuement décrit d'une observation minutieuse.— L'écriture peut, à la manière d'un photographe faire des zooms : passer des détails à la vue d’ensemble et vice-versa.— Chercher le réalisme, rester factuel et précis, exact    /    Utiliser des Images, métaphores multiples, filées... Cela peut correspondre à l'opposition entre :— Les traits, les couleurs, la chair  /  Voir autre chose qu’un visage— Opposition stylistique entre :  Poésie, lyrisme, vocabulaire poétique     /    Simplicité, minimalisme— L'écriture peut jouer à changer l’ordre de la description : du haut en bas (ordre classique), commencer en bas, le côté, un détail… commencer ou finir par le regard. On peut penser le visage comme...  — Une unité ou un ensemble d’éléments.— Harmonie /   Disharmonie.— Développer un oxymore : par exemple explorer le paradoxe du " beau monstre" : beauté et laideur du même visage.— Absence / présence de psychologie, d'émotion sur le visage.— Ajouter une interprétation psychologique — Visage décrit pour le lecteur, visage comme moyen pour lui faire sentir une psychologie  /  Rester factuel, concret.— Raccrocher le visage à une typologie : Désigner un  type humain  /    Rester dans l’individuel.— Le visage comme lieu d’émotion : volonté de déchiffrement, de rendre unique ou au contraire aspect matériel ( regard de sculpteur).— Déborder de l’ordre du visible ? Dans la tradition occidentale, le visage sert à l’expression du spirituel : il prend alors une dimension métaphysique, universelle.— Explorer les trois dimensions : matérialité / expression / intériorité.— Affirmer l’impossibilité : je ne peux pas dire, je n’ai pas les mots, mais j’écris quand même que… Prétérition classique de l'impossibilité de dire et donc d'écrire le visage, sans pourtant y renoncer !      {loadmoduleid 197}
Premier volume des Nouvelles de l'Har

Premier volume des Nouvelles de l'Har

Mes stages et ateliers vous ouvrent la possibilité d'être publié par les éditions de l'HAR

La publication d'un recueil de dix huit nouvelles dont seize ont été écrites par des participants à mes ateliers et stage sur lieu courant mars.

Les éditions de l'HAR

Publications et manifestations organisées par les éditions de l'HAR

Naissance des éditions de l'Har en 2024
Une nouvelle éditions nîmoise !
Avec un groupe d'amis, nous venons de créer notre maison d'édition : "les éditions de l'Har". Son siège social est à Nîmes. Vous pouvez consulter son site avec nos projets d'édition. Une de ses missions sera de permettre la publication des romans et nouvelles des participants à mes ateliers qui souhaitent être édités.
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- 8 juin 2025
Second concert lecture à Paris
Présentation de mon roman La Danse de Faust avec lecture d'extraits et interventions musicales de Frédéric Chatoux, flûte solo à l'opéra de Paris et Philippe Reymond au piano.
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- 14 août 2025
Concert lecture au Temple de Valleraugue
Lectures d'extraits de mon roman Sève d'automne par un récitant avec Philippe Reymond au piano.

Mon troisième roman "La Danse de Faust"

Mon nouveau roman "La Danse de Faust" édité par les éditions de l'HAR est disponible en librairie. Il peut être commandé à la FNAC et sur Amazon

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Quatrième de couverture

 « Et si le grand soir et sa lumière plein feu ne venaient jamais ? Si le spectacle n’avait pas lieu ? »

"Ultimes répétitions, mises en place des chorégraphies, des éclairages, questions esthétiques et danseurs au travail, les corps et les intrigues se nouent et se dénouent sur la scène comme dans les coulisses.
Les obstacles se multiplient, tel un Faust de la création artistique, pris entre héritage et modernité, le chorégraphe fait face, jusqu’à ce corps retrouvé sur la scène.
Récit d’une double création, celle d’un spectacle et d’un livre, La Danse de Faust nous fait entrer dans le monde fascinant du théâtre et de l’écriture."