Un mot dont j'aime supprimer l'article.
Rotondité,
et volupté.
En deux marches.
Deux syllabes.
Une fois lancées rien ne les trouble,
béances d'une bouche étonnée sur la pente glissante des sons et des images.
Rien ne t'arrête.
Tu es intransitif, roi intransigeant d'un univers complet, tu ouvres l'horizon comme une main tendue.
Digital à demi murmuré, chemin creux vers le plein de l'après,où rien ne vient. Tout se mijote.
Je te répète et tu te perds.
Tu me perds dans l'informulé,
trop beau, trop plein, tu marches seul, rien à ta suite.
Les compléments ne font que t'affadir, je t'aime triomphant
en majesté.
Tu es fait pour les titres !
Tu me prends dans ta totalité et puis tu roules, tu m'enroules, me laisse vague.
Mutique, comme après le plaisir.
Tu finis sans finir. Sans être insatisfait.
Rien ne t'excède.
Comme une masse cotonneuse de rêves encore insoupçonnés, tu te dérobes.
Englobes. Donne corps à l'informe des corps qui se désirent.
Enserres, sans tenir,
Dés « infinis dont on ne peut s'en fuir, jamais ce départ» ir.
Sylvie.