Le soir fait sens. Les pirouettes des arbres s'épanchent au sommet de la colline et dorment en dentelle. On entend le vent chahuter dans les cerfeuils. Il fait soyeux. Une hulotte tance sa vie. Martial sème son regard sur la ligne et attend. Il a rendez-vous avec sa tortureuse . Musarde-t-elle ?
Il a envie de la velouter contre lui et lui lire combien elle chante en son cœur. Mais elle n'est toujours pas là. L'attente devient sourde. Soudain un bruit derrière lui. Il se retourne…hélas ce n'est que le laçage d'un renard entre les branches….