Bienvenue sur le blog de mes stages et ateliers  d'écriture !

Textes écrits par des participants à mes ateliers et à mes stages d'écriture, manifestations littéraires, concours... 

Dernière publication

Noémie N.
22 avril 2024
Textes d'ateliers

Texte d'origine : « La douleur qui précède la chute. Les fantômes qui dansent devant les yeux. Autour, tout est anéanti. C'est vide, déserté. L'image sans le son. On regarde autour de soi. Les formes, les objets, les gens qui habituellement font sens, sont vidés de leur substance. Comme lo...

Mon autre blog littéraire

Des articles sur l'écriture, des conseils, des exemples, des bibliographies et mes propres textes. Ci-dessous, les derniers articles publiés.

Visitez mon blog

Dernier article paru
Dernier article paru

Orwell et le langage

Le langage contemporain aurait-il quelque chose d'orwellien?

Lire

Taille du texte: +

​L'enfant qui contemplait la mer

Un enfant sur une plage contemplait la mer

Ayant toujours rêvé de l'océan un jour vers lui il s'en était allé

il avait quitté ses parents ses frères ses maîtres et ses copains

il avait traversé les plaines escaladé les montagnes

Et maintenant assis sur les rochers les pieds dans l'eau il contemplait

de l'aurore à l'aurore l'infini de la mer

ses yeux grand-ouverts verts comme la mer

Les gens qui passaient voyaient un enfant devant la mer

Les jours passaient aussi et au fur et à mesure

les gens qui passaient n'étaient plus tout à fait sûrs

que c'était devant la mer un enfant qu'ils voyaient

Un jour ses yeux adoptaient la forme et la matière des étoiles de mer

un autre jour ses yeux se peuplaient de poissons

qui nageaient minces et élégants

puis sautaient dans la mer et sautaient à nouveau dans ses yeux

Ses cheveux étaient verdoyants luisants glissants

comme des algues dans le soleil mouillé

ses mains ressemblaient à des crabes aux jolies couleurs souples

Ceux qui passaient trouvaient ce jeune être attirant

avec son air de prince étranger

et s'arrêtaient pour lui serrer la pince

La peau de son torse se couvrait d'écailles jaunes d'or

son sang devenait froid comme celui d'un poisson

Un jour cet enfant à sang froid

qui ne craignait ni vagues ni marées

entra à pas lents dans l'océan

puis nagea vers le large

grâce à ses pieds rapides de palmipède

Sur la rive on ne le vit plus jamais

il était désormais

habitant à plein temps de l'océan 

Illustration par Renée-LiseJonin
Points de vue et faits divers
Vidéo de mon passage dans l'émission Temps Libre

Sur le même sujet:

 

Commentaires

Pas encore de commentaire. Soyez le premier à commenter
Déjà inscrit ? Connectez-vous ici
vendredi 26 avril 2024

Textes à redécouvrir

16 avril 2020
Au cœur de l'océan la tête dans les étoiles danser                Sous le vent d'Ouest l'herbe  danse &nb...
1134 lectures
23 septembre 2020
Le domaine, bien ancré dans ces terres, Protégé de la course du temps, Offre un paisible refuge. Coins et recoins s'habillent de silence. Les dalles d...
817 lectures
23 mars 2023
           Il faisait beau et je n'avais définitivement pas envie de m'extraire du transat. Dorer au soleil était l'obje...
440 lectures

Phrases d'auteurs...

"Le romancier habite les seuils, sa tâche est de faire circuler librement le dedans et le dehors, l'éternité et l'instant, le désespoir et l'allégresse."  Yvon Rivard

" La vie procède toujours par couples d’oppositions. C’est seulement de la place du romancier, centre de la construction, que tout cesse d’être perçu contradictoirement et prend ainsi son sens."  Raymond Abellio

"Certains artistes sont les témoins de leur époque, d’autres en sont les symptômes."  Michel Castanier, Être

"Les grandes routes sont stériles." Lamennais 

"Un livre doit remuer les plaies. En provoquer, même. Un livre doit être un danger." Cioran

"En art, il n’y a pas de règles, il n’y a que des exemples." Julien Gracq, Lettrines 

"J'écris pour me parcourir. Peindre, composer, écrire : me parcourir. Là est l'aventure d'être en vie."Henri Michaux

"La littérature n’est ni un passe-temps ni une évasion, mais une façon–peut-être la plus complète et la plus profonde–d’examiner la condition humaine." Ernesto Sábato, L’Ecrivain et la catastrophe

"Le langage est une peau. Je frotte mon langage contre l'autre. " Roland Barthes, Fragments d'un discours amoureux 

 

 

Mots-clés

Absence Adresse Afrique Allégorie Alpinisme Amour Anaphore Animal Antonin Artaud Attente Auteur participant aux ateliers Autoportrait Baiser Bateau Blaise Cendrars Cadre Campagne Christian Bobin Chronologie Cinéma Construction Corps Couleur Couleurs Couple Course Covid Description Désert Désir Dialogue Diderot Douleur Ecrire Ecrire ailleurs Ecriture automatique Emmanuel Berl Enfance Enumérations Ephémère Epiphanie Erotisme Exil Fable Faits divers Faulkner Felix Fénéon Fenêtre Fête Fiction Filiation Flux de conscience Folie Fragments Gabriel Garcia Marquez Gestes Giono Guerre Haïkus Henri Michaux Humour Idiomatiques Ile Imaginaire Inceste Indicible Instant Japon Jardin Jean Tardieu Jeu Julio Cortázar Langue Laurent Gaudé Légende Léon Bloy Lieu Littérature américaine Main Maternité Mauvignier Médias Mémoire Métaphore Métro Miroir Moment historique Monologue Intérieur Monuments Mort Mots Mouvement Musicalité Musique Mythe Mythes Narrateur Noms de personnage Nourriture Nouvelles Novalis Nuit Numérique Objets Odeurs Oxymores Pacte de lecture Paternité Patio Paysage Peinture Personnage Photo Phrase Phrases Poésie Point de vue Polyphonie Portes Portrait Printemps des poètes Projection de soi Quotidien Raymond Queneau Récit d'une vie Réécriture Rencontres Résilience Rituel Roman Romantisme Rythme Scène Science-fiction Sculpture Secret Sensation Sève d'automne Silence Soir Solitude Son Souvenir Sport Stages Steinbeck Stupéfiants Style subjectivité Sujets d'actualité Synesthésie Synonymes Téléphone Témoignage Temporalité Texte avec "tu" Textes écrits à plusieurs Tobias Wolff Vieillissement Ville Visage Voix Voyages Voyeur Zola Zoom