J'ai le plaisir de vous annoncer que mon roman édité aux Editions Paris, Max Chaleil, est désormais disponible en librairie et sur tous les sites de vente en ligne. Un roman qui se situe à la fin de la Première Guerre Mondiale et dont l'action se déroule à Bayssac. Vous pourrez trouver plus d'informations ainsi que l'incipit ci-dessous. Il est disponible chez tous les libraires et les sites de vente en ligne.
Editions de Paris, Max Chaleil |
Sève d'automne - Chronique d'un retour, roman.
Hiver 1918. Louis, rescapé de la Grande Guerre, regagne un foyer dont il n’est plus le maître après quatre ans d’absence. Les visions macabres luttent contre l’effort désespéré de renouer avec la vie d’avant, auprès d’une épouse qu’a désertée l’amour et d’un jeune frère bien décidé à lui ravir sa place. Hanté par ses démons, porte-voix d’une génération sacrifiée, Louis devra réinventer le sens d’une destinée piétinée par la grande histoire. À quoi bon raconter l’indicible ? Revient-on jamais d’entre les morts ? Sous les yeux de Louis, les nôtres aussi bien, les Cévennes retournent à la pierre. Au rythme des saisons, malgré les veillées, les fêtes et l’amitié qui emplissent le récit de leur rumeur, les murs laissés à l’abandon s’écroulent, les ronces et les genêts envahissent l’espace, et la vie s'évapore comme si les travaux opiniâtres des siècles passés n'avaient jamais existé. Compagnes et confidentes de ses états d’âme, les vallées cévenoles innervent de leur lumière ce drame domestique traversé d’élans d’espoir, dans un récit au lyrisme maîtrisé, âpre et sans concession, hymne poétique aux forces de la nature. |
- "J'ai aimé cette histoire âpre et émouvante, où j'ai retrouvé plus d'une fois des accents à la Ramuz et à la Giono (du premier, votre livre m'a fait penser plus d'une fois à la Vie de Samuel Bellet, que j'ai découvert il y a quelques années et qui m'enchante). La force des paysages confrontée à l'intensité des états d'âme m'a beaucoup touché (c'est peut-être une formulation un peu galvaudée, mais elle part du cœur). "
Pierre Mari, auteur et critique littéraire qui a publié notamment "L'Ange incliné" et "Résolution" chez Actes Sud ainsi que "Les Sommets du monde" chez Fayard
- "Une gorgée de miel de châtaignier. C’est par une longue et douce sucrosité que vient refouler une soudaine amertume, que le premier roman de Sylvie Reymond Bagur s’ouvre. Louis, poilu de 14, de retour sans crier gare, les poumons brûlés de la moutarde des gaz allemands et le visage tuméfié, (re)découvre ses Cévennes après quatre éprouvantes années d’absence... "
- "Des pages d'un lyrisme puissant. "
- " Dans un jeu de miroirs l'auteur insuffle l'effroi tout en faisant ensuite chanter l'émerveillement...."
Stéphane Barbier, Le Midi Libre
- "J'ai été très prise par sa lecture. J'ai beaucoup aimé les descriptions de cette nature âpre, de ces paysages rudes qui engendrent la nostalgie. Heureusement qu'il y a cet espoir de la nature qui renait des décombres, car l'histoire est dure, une vraie tragédie grecque. C'est très prenant cette impossible réadaptation, cette désespérance constante après la terrible et meurtrière guerre de 14. Cela m'a beaucoup fait penser à mon père, qui lui aussi a subi cette épreuve... Vous avez réalisé un thriller emmené avec verve dans une histoire haletante et poignante. Continuez d'écrire. Félicitations ."
Sylvie Durbet Giono, fille de Jean Giono
- "Avec son roman Sylvie Reymond Bagur nous plonge au coeur des Cévennes, à la fin de la première guerre mondiale, dans les pas de Louis, poilu blessé par les horreurs des combats. Un texte fort porté par une écriture évocatrice, puissante et poétique dans lequel les vallées cévenoles seront les témoins de ce nouveau combat de Louis vers le difficile retour auprès des siens. Un récit bouleversant."
Pierre Teissier. Librairie Teissier, 11 Rue Régale, Nîmes
En voici, le premier chapitre :
" Et quand le lierre se mettra à fumer, vous vous direz, il n’y a pas de fumée sans cause comme il n’y a pas de rumeur sans quelqu’un pour y mettre le feu. Alors vous descendrez le chemin en terrasses et l’amas de végétation se fera tas de pierres, restes de mas, souvenir de bâtisse qui se maintient encore çà et là.
Et vous avancerez, hésitant, ferez le tour, à l’aventure. Comme ce devait être grand !Le cœur s’agitera, vous serez un explorateur. D’un pan de pigeonnier, vous ferez un donjon et le regard s’affolera, vous serez le prince d’un conte, une belle dort et attend sous l’entrelacs des ronces…
Et soudain, au détour d’un coin de mur, il sera là, face au soleil, assis sur son banc de schiste, si vieux, avec un drôle de nez, une jambe qui tremble.
Vous pouvez en lire l'intégralité sur mon blog.