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22 avril 2024
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Texte d'origine : « La douleur qui précède la chute. Les fantômes qui dansent devant les yeux. Autour, tout est anéanti. C'est vide, déserté. L'image sans le son. On regarde autour de soi. Les formes, les objets, les gens qui habituellement font sens, sont vidés de leur substance. Comme lo...

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Atelier Oxy More et plus

images-156 Atelier oxymores

Hier soir, dès l'aube, un soleil noir illuminait la nuit. Les ombres blanches des arbres s'étiraient comme des ressorts contractés sur le sol plat trop pentu.

Soudain, durant quelques minutes, un blanc corbeau traversa l'horizon, emplissant le silence d'un puissant cri muet.

Deux marcheurs solitaires, main dans la main, couraient, immobiles, figés, fuyants. Leurs calmes paroles animées montaient vers le sol en un enchevêtrement de mots isolés, cacophonie inaudible, perçue au plus profond de leurs plates personnes.

Une voiture électrique au moteur vrombissant déchira la lumière de ses phares opaques, lucioles éteintes, avançant immobiles vers un but indéfini.

La main fermement posée avec délicatesse sur la rigide branche mouvante d'un arbrisseau métallique j'observais, les yeux clos, ce panorama invisible aux blanches couleurs. Mon regard aveugle m'emplissait l'esprit de vacuité, alors que mon âme mortelle se rassasiait de cette absence.

Souple et raide, un chat sauta en rampant par-dessus le fossé en dos d'âne, poussant un rauque miaulement mélodieux.

Les minutes défilant arrêtaient le temps de cet instant suspendu, fermement enraciné au plus haut des nuages.

Il y avait, dans cette noirceur si claire, comme une absente présence, un je ne sais quoi nettement perçu, une palpable impression fugitive, une réelle virtualité, confinant à une stressante sérénité.
La petite grande
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mercredi 24 avril 2024

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" La vie procède toujours par couples d’oppositions. C’est seulement de la place du romancier, centre de la construction, que tout cesse d’être perçu contradictoirement et prend ainsi son sens."  Raymond Abellio

"Certains artistes sont les témoins de leur époque, d’autres en sont les symptômes."  Michel Castanier, Être

"Les grandes routes sont stériles." Lamennais 

"Un livre doit remuer les plaies. En provoquer, même. Un livre doit être un danger." Cioran

"En art, il n’y a pas de règles, il n’y a que des exemples." Julien Gracq, Lettrines 

"J'écris pour me parcourir. Peindre, composer, écrire : me parcourir. Là est l'aventure d'être en vie."Henri Michaux

"La littérature n’est ni un passe-temps ni une évasion, mais une façon–peut-être la plus complète et la plus profonde–d’examiner la condition humaine." Ernesto Sábato, L’Ecrivain et la catastrophe

"Le langage est une peau. Je frotte mon langage contre l'autre. " Roland Barthes, Fragments d'un discours amoureux 

 

 

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