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Textes écrits par des participants à mes ateliers et à mes stages d'écriture, manifestations littéraires, concours... 

Dernière publication

Godeleine L.
20 mars 2024
Textes d'ateliers

La vielle dame s'est installée près de la fenêtre. Le rituel est immuable. Fauteuil, couverture, napperon, tasse, soucoupe, madeleine. La rue est calme, un peu laiteuse. Les étals du marché ont été démontés, les trottoirs laqués d'eau. Le ballet de patois élastiques, d'invectives recuites, de plaisa...

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Folie de l'écriture- Ecriture automatique

images-97 Atelier écrire la folie

Vers où va la belette cramoisie du pain éventré par Dieu l'ami de l'éternelle boursoufflure puante et décérébrée par-delà vents et morues, putes et canibals, foutre de chinois et fleutrio vergeturé, prie-Dieu et masturbateur de cigale, le cheval bleu a mis ses bas roses dans des souliers vernis pour courtiser Marie la verge folle Oh mon Dieu béni soit ton saint nombre écarlate de jus des lentes bananes auburn par la route du péché sans vice pour beaucoup de vertu vers le cimetière des ombres oxydées et encartée du valet de pique en avant vers les rois communistes par un enchantement préférentiel à la gorge du père marron des forêts de buis encrassé malgré le soleil dans la clairière dévorée par le démon arraché de son sommeil dérouté du père Lafleur à l'anus enflammé par le désir de paraître en décolleté de marbre au-dessus des flaneries embuées du défenestré bénitier à la faucille et au goupillon défroqué par l'amarande bleuie du bené en l'absence du chevalier à la denture ravageuse et à la croupe fêlée par l'agneau bazané dans le thuriféraire égosillé vers le soleil du juste ou bien partouze bien sentie à la fleur du bois de par en-dessous les rosiers par le cheval au teint de charrue pour l'éboueur empaqueté vers le ciel où dégénère la flûte de marronnier en souffrance près de la marmitte en décomposition pour marcher dans les bas-fonds de la baiserie du croc-mort enfantant un éléphant vert dans la douleur du miel courtisan par derrière l'analphabète cul de jatte au front duquel s'arrache les poireaux du désespoir dans l'étang poissonneux aux vieux débris de caramel dans la pourpre enfiévrée lunaire vers la charité et la détestation du bien-être féminin aux ovaires gonflés de pulpe d'orange affadie jusqu'à l'orfraie de la contingence brûlée par les couilles du radis effleuré du devant dans l'opprobre générale du peuple en contrition par-delàl'Occident généré au front de la dégénérescence oppressée vers des montagnes de purin délicieux dans la matinée des gendarmes de la marquise aux rouflaquettes dévorées par les rats parfumés à l'Yssey Miaké frelaté depuis le songe de la purée à l'artichaud se laisse aller près du puits bancal désespéré par le cygne vert au chalumeau en brouette de la vie nuisible à tous les navets et panais laïcs du cantonà la brassière du mineur de fondet macérer le nuage déféquant le rôti de bœuf sur la vigne des tartins pudibons mélangés de luisance parfaite à l'éfigie du moignon perdu par la mégère défroquée en conséquence de la raréfaction du lithium et de la terre affectée d'une brûlure au porc déviant marchant au détour d'un canard boiteux fusillé par un marcassin aux cheveux bleus parmi les soldats en arme bottés de mocassins crachés à l'huile de vidange pour enfin berzinguer le tuyau de poële dévérouillant le gosiller et provoquer un bonne chiasse salutaire efficace et relevant de Giogio Armani lequel ritalmussolinien par son père et chien dans l'étang par sa mère prostituée pour un certain plaisir monsieur le maire de la commune de San Pietro de laPutréfaction vers le marché aux ânes castrés de San Paulo de la décoction de vers solitaires et de gambruges affourbichées parties de l'enflure du bigorneauet de la rêverie d'un traître sorti de son cercueil au cimetière communal entre la décharge municipale et les tresses blondes dans un brouhaha de pets de nonnes en fusion dans la confusion pour la bonne cause l'explosion du cadavre en apnée dans le plomb oh vertu messageaire des burnes déployées et du doux vent d'Ouest par le mensonge parti par la rue de la raie et du puissant décolleté enfoncé vers l'enfant triste au Saint tabernacle du Dieu mangé en rondelles par-delà les courges et les trompettes nettes et sans bavure le chien méchant en charpie sur le couvercle de base à la Sainte alouette du pape éborgné en vue de son adaptation pour la putréfaction du monde des vivants sans odeur cachante du cyclope invertébré aux abois face à la congélation du sperme dans des futs de 200 litres à peine bus envoyés vers le ciel dans la discrétion du cafarnaüm bienfaisant aux antipodes de la pêche au thon du dernier bèrbère inattendu des prairies noires issues de la génèse du décortiqué et de la chambre à gaz pour tintinabuler le marquis mal baisé quand Liliane et Gérard coffrent l'andouille de Guéméné en tailleur Chanel pétard d'Adèle affriolant par la case départ en pleine conscience de l'abrutissement pédérastique devant la vitrine dézinguée de la modiste pré-embalée vers le nez d'autruche à cavité profonde perdue dans la déglutition vagino-faciale permettant à l'archevêque de se constituer prisonnier au-devant de la poutre à l'eau de rose infraction au règlement de Sainte Pélagie réduite à la contrition du plus bas trou du cul au-devant d'une fourmilière à gros bulbes d'enterrement sacrificiel dans l'alégresse la générosité et l'ébulition des adventistes du 7ième jour joufflus et tartinés d'un coup de torchon pré-enregistré vers l'armoire rangée par-dessus la jambe du nain de jardin enchiffoné dans une ultra féminité jusqu'au gratte toi le nez enflé du géranium rouge par-delà les frontières cadenassées dans le cadre hydilique du ryzome camphré.  

Folie de l'écriture Antonin et Dieu
Ecrire la folie

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jeudi 28 mars 2024

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Phrases d'auteurs...

"Le romancier habite les seuils, sa tâche est de faire circuler librement le dedans et le dehors, l'éternité et l'instant, le désespoir et l'allégresse."  Yvon Rivard

" La vie procède toujours par couples d’oppositions. C’est seulement de la place du romancier, centre de la construction, que tout cesse d’être perçu contradictoirement et prend ainsi son sens."  Raymond Abellio

"Certains artistes sont les témoins de leur époque, d’autres en sont les symptômes."  Michel Castanier, Être

"Les grandes routes sont stériles." Lamennais 

"Un livre doit remuer les plaies. En provoquer, même. Un livre doit être un danger." Cioran

"En art, il n’y a pas de règles, il n’y a que des exemples." Julien Gracq, Lettrines 

"J'écris pour me parcourir. Peindre, composer, écrire : me parcourir. Là est l'aventure d'être en vie."Henri Michaux

"La littérature n’est ni un passe-temps ni une évasion, mais une façon–peut-être la plus complète et la plus profonde–d’examiner la condition humaine." Ernesto Sábato, L’Ecrivain et la catastrophe

"Le langage est une peau. Je frotte mon langage contre l'autre. " Roland Barthes, Fragments d'un discours amoureux 

 

 

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